Le dépôt
Présentation du site La Page Blanche, historique, organigramme de Lpb
La Page Blanche - Organigramme
réalisateur :
Mickaël Lapouge
directeurs :
Matthieu Lorin (Revue Lpb)
Jérôme Fortin (Éditions Lpb)
rédactrices et rédacteurs :
matthieu lorin, jérôme fortin, simon langevin, patrick modolo, Air, muriel martin (tristan felix), tom saja, andreea buse, nathalie baixas, pierre lamarque, bruno giffard (mathieu larouche), maheva hellwig, sandrine cerruti, amandine gouttefarde-rousseau, jean-michel maubert, victor ozbolt, constantin pricop, andrew nightingale, mickaël lapouge, david spailier, alexandre poncin, denis heudré, julie cayeux, bertand naivin, clément gustin, marco geoffroy,
comité de lecture de la revue Lpb
matthieu lorin
jerome.fortin
simon langevin
patrick modolo
Air
muriel martin
tom saja
andreea buse
nathalie baixas
pierre lamarque
mathieu larouche
mahiva hellwig
sandrine cerruti
david spailier
julien boutreux
comité de lecture des éditions Lpb
julie cayeux
Jérôme fortin
matthieu lorin
bertrand naivin
pierre lamarque
clement gustin
constantin pricop
denis heudre
victor ozbolt
marco geoffroy
simon langevin
patrick modolo
mahiva hellwig
alexandre poncin
Nous Contacter
Les auteurs peuvent faire parvenir leurs créations à l’adresse mail suivante : contact@lapageblanche.com
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100089815156811&mibextid=ZbWKwL
Instagram : https://instagram.com/la_page_blanche_poesie?igshid=ZDdkNTZiNTM=
Twitter : https://twitter.com/MatthieuLorin1
Information de première nécessité poétique
Heureux de vous annoncer que La page blanche s'est lancée,
sous l'impulsion de Jérôme Fortin, dans l'édition. A ce jour,
sept livres sont déjà au catalogue :
https://www.leslibraires.fr/editeur/les-editions-lpb/
Ces livres sont commandables dans toutes les librairies.
N'hésitez pas à céder à la tentation et à ainsi promouvoir
la poésie et les toutes nouvelles éditions Lpb.
N'hésitez pas à relayer le lien :
https://lapageblanche.com/le-depot/panneau-d-affichage
À partir d'avril 2023 la revue La Page Blanche sera disponible en librairie.
Pour soutenir l’association La Page Blanche, association loi
1901 à but non lucratif, il est possible de faire un don par chèque
à l’ordre de La Page Blanche, 27 bis RN 113, 33640 Beautiran.
Présentation de La Page Blanche
La Page Blanche était le nom du quartier bordelais où j’exerçais la médecine générale à Arlac-Mérignac.. Le nom vient du fait que La Page Blanche, c'était à l’époque un terrain appartenant au journal quotidien Sud-Ouest où les employés du journal venaient se reposer en famille le dimanche...
l’inspiration lapébé traduite en pensée plate
qu’est-ce que le site lpb au-delà d’une rencontre d’affinités
ce qu’elle est et restera car l’amitié est le ciment de lpb et le restera qu’est-ce que le site lpb
le site lpb est une entreprise d’artisanat par son contenu et son contenant à l’architecture simple et sobre autant graphique que fonctionnelle son contenu est fait de poésie contemporaine
en langue française mais aussi de traduction de poésies plus anciennes et de critique
présentées en rubriques simple poème poètes de service séquences e-poésies traductions poètes du monde zoom notes et notules figures
sans dessus dessous
récemment s’est greffée à cette entreprise d’artisanat de la toile une entreprise d’édition lpb sur support papier qui insuffle un air de renouveau au site édition de volumes de poésie de nouvelles de romans d’essais
de l’expression d'une pensée plate à celle d'une pensée
expérimentale poésie contemporaine poésie
en train d’être créée lpb est un atelier artisanal de création
un atelier artisanal de poésie de la toile un lieu inspiré une espèce d’articulation entre passé et futur
Pierre Lamarque
" J’attends
que de la limite de mes ailes
s’échappe sans bruit une extrême tranquillité. "
Jean-Louis Van Durme
"J’ai troué l’abat-jour bleu des limitations colorées, je suis sorti dans le blanc, voguez à ma suite, camarades aviateurs, dans l’abîme, j’ai établi les sémaphores du Suprématisme. […] Voguez ! L’abîme libre blanc, l’infini sont devant vous. "
(Kasimir Malevitch, Du cubisme et du futurisme au suprématisme. Le nouveau réalisme pictural, 1916.)
Lettre ouverte à Matthieu devant témoins, au sujet du comité de lecture de la revue Lpb
La conviction personnelle ne suffit pas… quand au bout de plusieurs années je me suis mis à préparer seul la revue, avant de la montrer à Constantin, je n’avais à proposer que ma seule opinion… ça ne suffit pas, j’ai pu passer à côté de textes et me tromper sur d'autres…
l’expérience des groupes de lecture est riche d’enseignements… d’abord elle permet au décideur de confronter son opinion à d’autres opinions…en particulier dans les cas fréquents d’opinions divergentes…pourquoi tel ou tel n’aime pas alors que j’aime ? Pourquoi l’inverse ? Tout ça fait réfléchir utilement un esprit souple, la souplesse d’esprit est assez rare, plus rare qu’on l’imagine quand il s’agit de goûts et de couleurs…toi et moi je crois sommes des esprits souples, à l’écoute et en même temps fermes, fermes et souples…
Ensuite un comité de lecture est utile pour autre chose : après s’être étudié soi-même dans le miroir tendu par le comité - je le répète sans narcissisme, sans négliger les voix discordantes, au contraire en y attachant une attention particulière, on peut se mettre à étudier le comité et la façon de fonctionner en comité… là on s’aperçoit que nous avons tendance à noter les textes globalement sans distinguer tel ou tel texte… cette façon de faire est paresseuse même si elle est utile, elle ne sert pas à choisir un texte parmi six… faut-il choisir les six ou n’en choisir qu’un, car c’est de cela qu’il s’agit pour Lpb (un poète de service, une séquence, c’est à peu près tous les textes proposés qui seront choisis, si on ne demande pas à l’auteur d’en fournir d’autres pour se faire une meilleure idée, si on en ressent le besoin… (très important ça)… pour la revue il est préférable parfois, souvent, de ne choisir qu’un seul texte pour les e-poésies, cela permet d’inviter l’auteur au dépôt et de voir venir sur le long terme ce qu’il écrira…
Je vais me mettre à noter l’ensemble et le détail, c’est à dire donner une note d’ensemble et une note particulière pour les textes qui me plaisent… on sait très bien que chez un même auteur, même parmi les meilleurs auteurs tout ne se vaut pas… pour Lpb il faut faire l’effort de ne garder que le meilleur… si mon exemple est suivi par d’autres membres du comité tant mieux...
Pierre
Entretien entre Denis Heudré et Pierre Lamarque pour la revue « Recours au poème »
- Comment La Page Blanche est-elle née ?
- La revue La Page Blanche est née en 2000 par le hasard bienheureux d'une rencontre entre mon ami roumain Constantin Pricop et moi sur le site de l’ambassade de France au Canada. L’ambassade offrait en 1998, au commencement de l’internet, un espace dédiée à la poésie sur son site, un lieu de rencontre entre poètes francophones qui y publiaient des textes, lieu tenu par un jeune poète français qui faisait là son service militaire, un "soldat de la vie". Constantin Pricop et moi avons le même âge, nous sommes nés en 1949, j’exerçais le métier de médecin généraliste dans un quartier de Bordeaux nommé La page blanche à Mérignac-Arlac. Pricop est un écrivain Roumain, critique littéraire, professeur émérite de lettres à la faculté des lettres de Iasi .
- Quelle est sa ligne éditoriale, ou plutôt sa personnalité, les traits de son caractère ?
- La ligne éditoriale part du constat que désormais tout le monde peut publier ses écrits grâce à internet. Notre revue fonctionne comme un filtre qualitatif. LPB est fondée sur la gratuité et le don, elle est articulée entre création, critique, traduction et 'poètes ‘du monde’…c’est sa personnalité, son caractère. La revue est structurée en rubriques, dans l’ordre on trouve les rubriques suivantes :
« Simple poème » un ou deux poèmes sélectionnés . "Poète de service" , trois ou quatre textes d'un à quatre auteurs, « Mission traduction », où sont présentées des traductions de divers auteurs, dont celles signées sour le pseudonyme Gilles&John - car la plupart du temps il s'agit de traductions à plusieurs. « Séquences », où sont présentés des suites organisées de textes d’un ou plusieurs auteurs. « E-poésies », où Lpb présente un poème de différents auteurs invités. « Poètes du monde », où sont présentés des textes d’auteurs publiés en livres.
"Zoom" où sont présentés quelques textes d'un poète avec une courte présentation. La revue s'ouvre ensuite sur les "Notes et notules" qui constituent la partie critique, et se ferme sur une rubrique d'humour.
- A quel tirage et comment est-elle diffusée ?
- Notre revue sur papier n’est pas diffusée en librairie. Chaque numéro est imprimé à 30 ou 40 exemplaires, ces exemplaires sont offerts par la revue LPB aux poètes invités dans le numéro. Cette économie permet à la revue de survivre sur le papier depuis vingt ans. C’est l’internet qui lui donne la becquée. Pour moi, les valeurs d'internet ont ceci de supérieur encore aux valeurs de l’imprimerie qu’elles sont la mise en pratique réelle du concept de gratuité et un exercice réel et concret d'oblativité. L’ère et l’aire de l’internet, l’aire et l'ère de la communication et de l'altruisme.
- En vingt ans, comment a évolué La Page Blanche ?
- Des hauts et des bas, des calmes et des tempêtes, des gains et des pertes, la vie… assez vite nous avons trouvé notre rythme naturel,... en créant le dépôt nous avons franchi une étape importante.
- Parlez-moi de votre rubrique Le Dépôt
- Le dépôt est un endroit qui rassemble les quatre articles essentiels de la revue LPB, création, critique, traductions, poètes du monde. Dans le dépôt se trouvent les poètes qui font vivre la revue, rédacteurs et collaborateurs du CAMP VD. (Colloque d'amants des mots de la page au verbe disjonctif) Notre maître toile, Mickaël Lapouge a réalisé un ajout au site LPB qui permet d’administrer le Dépôt. Le Dépôt est en quelque sorte, à la manière d'une poupée russe, un site dans le site, une poupée russe qui sans cesse se multiplierait .
- Votre travail d’éditeur de cette revue doit vous prendre du temps sur vos travaux d’écriture, le regrettez-vous ?
- Je protège mon temps : le temps le plus important - peu importe sa durée, c’est le temps de la lecture. Mon travail d'éditeur alimente mon travail d’écriture, j'y trouve inspiration, j’y fais mon marché..
- Quel(s) auteur(s) rêveriez-vous de publier dans votre revue ?
- Michel Butor, mais Michel Butor a déjà été publié dans le numéro 20.
- Quels ont été les impacts de la crise Covid sur votre revue et ses lecteurs ?
- Je ne regarde les statistiques de visiteurs lecteurs qu’une fois quand j’y pense tous les vingt ans. Récemment j’ai vu qu’il y avait eu 250 000 visites en un an. Pour notre part nous n’avons pour le moment personne de touché par cette maladie à ma connaissance. Comme tout le monde nous espérons passer entre les gouttelettes…
- Quels sont vos projets pour les prochains mois ?
- Continuer le mouvement, aller aux avant-postes comme des braves.
- Quel regard portez-vous sur l’évolution depuis vingt ans de la poésie française ?
- On lit un livre, on en lit un autre, on découvre. On ne sait pas quoi retenir du temps qui passe, du style qui dépasse, mais heureusement, en poésie le temps ne passe pas vraiment.
Dans chaque numéro qui paraît on trouve un peu tous les styles, aujourd'hui il n’ y a pas grand mouvement dans les astres, c’est ça l'époque, il n’ y a des directions dans tous les sens… mon minimalisme n'a pas bougé en vingt ans..
- Et de la poésie du monde ?
- Nous recevons des poètes de différentes points du globe et notre télescope nous montre une vie foisonnante dans le ciel, difficile de ne pas tomber amoureux de notre télescope !
- Selon vous la e-poésie est-elle l’avenir de la poésie ?
- Oui.
- Que peut-on vous souhaiter pour les vingt ans à venir ?
- De rester en vie! Je songe à plus tard dès maintenant. Je cherche depuis quelque temps à savoir comment s’y prendre pour que LPB continue de vivre après ses trois fondateurs, Mickaël Lapouge, Constantin Pricop et moi.