Le dépôt
MATSUO BASHO ou FACHO RACAILLE POUTINE CANAILLE et autres poèmes
LE FILAMENT ROSE BLEU
les dents des gens font ouvrir des bouches
aux dentistes qui soulèvent et écartent les lèvres
comme font les vents violents
lui vent soufflant dans les voiles
de nous autres personnes âgées
- nous pâtissons du vent saoul
aux flancs de nos palais où au flan
blague ou crème, gâteau ou dariole
de la voix vibre un fameux fila-
ment de salive rose et bleu
rose bleu
INEXPLICABLE ATEMPORALITÉ
J'ai bâti une théorie dont je prêche le non-pensé. Une théorie 'tout compris' d'un néant naturel plein de mélancolie. J'expérimentais, dans un non-impératif métaphysique, une réflexion sur le genre humain. Cherchais d'inconcevables utopies de l'Espoir essentiel. Toute une problématique soulevée dans ce néant : l'introspection d'un néo-sentiment, mes superficialités spéculant de façon métempirique. Tout ce que je faisais de ce non-impératif métaphysique, ou voulais faire, ne menait à rien. J'en déduisis un scepticisme de boute en train. Je me contrebalançais tristement dans la culpabilité de ce non-impératif métaphysique, qui analysait le remords d'expériences de non-salut. Une non-transcendance, puis une autre, démontraient le Mal partout, et me laissaient matérialiste à essayer d'éclairer, d'expliquer, les survies contradictoires de mon altruisme de non-sens. J'allais de culpabilité en culpabilité. Une culpabilité tenue pour dogme car je tenais là une synthèse. J'étais toujours bien critique, et ne ressassais pas le dogme. Mon cerveau avait à moitié brûlé dans cette vérité. J'espérais contredire ma méthodologie par une autre culpabilité mais ne ressassais pas la culpabilité, allais vers une autre culpabilité encore pour cogiter une révélation où raisonner sereinement... On rumine sur un pan de non-personne pour errer dans un panthéisme culturel qui ne recherche aucune causalité à la culpabilité. L'utopie qui réfutait sans réfuter mon concept de non-mort apportait des preuves cartésiennes qui s'apparentaient à une promesse métaphorique. Je me disséquais pour me prouver que je tergiversais bien sur le néant. (Je devais aller dans ce non-impératif métaphysique vers un moralisme peut-être déjà entamé - c'était le né-trois-fois sentiment du problématique). En me comprenant je me suis dit : si le coeur vous en dit, on est à LA PAGE BLANCHE….
MON POÈME
Mon poème n'est qu'une bassine enfoncée dans la terre
un plat creux permettant un marnage
Comment est-ce possible un plat creux
Recouvert d’une barre-bache en
entonnoir
À l’envers.
LOIN D'ELLE ENCORE
Loin d'elle je m'ennuie
Appui balustrade balcon
base consolide
cul prémisse radical
principe socle fond
élan élan élan élan
glisser sur une peau
ou ne pas être un chic type
de haute voltige poil noir
teint basané oeil piercing
dents blanches et une cicatrice
dans un train la tête à l'envers
en train d’attendre une ou deux pièces
si son poème vous plait.
ROMPUE COMME DU PAIN
La poésie est une expérience profonde et mystérieuse qu’on
tente en vain d'expliquer, de situer et de saisir dans sa source et son cheminement intérieur en d’autres dames et messieurs qui pensent comme moi.
Elle a partie liée avec la vie du poète et s'accomplit à même sa propre substance, comme sa chair et son sang. Elle appelle au fond du cœur, pareille à une vie de surcroît réclamant son droit à la parole dans la lumière. Et l'aventure singulière qui commence dans les ténèbres, à ce point sacré de la vie qui presse et force le cœur, se nomme poésie, coeur, vie, parole, lumière, singulière, sacrée...
Parfois, l'appel vient des choses et des êtres qui existent si fortement autour du poète que toute la terre semble réclamer un rayonnement de surplus, une aventure nouvelle. Et le poète lutte avec la terre muette et il apprend la résistance de son propre cœur tranquille de muet, n'ayant de cesse qu'il n'ait trouvé une voix juste et belle pour chanter les noces de l'homme avec la terre.Une voix juste et noble pour chanter les noces de l’homme avec la terre.
Ainsi Proust, grâce au prestige de sa mémoire, délivre enfin, après une longue habitation secrète en lui, les trois clochers de Martinville qui, dès leur première rencontre avec l'écrivain, s'étaient avérés non achevés, comme en attente de cette seconde vie que la poésie peut signifer à la beauté surabondante du monde. comme en attente de cette seconde vie que la poésie peut signifer comme en attente de cette seconde vie que la poésie peut signifer comme en attente de cette seconde vie que la poésie peut signifer
La poésie colore les êtres, les objets, les paysages, les sensations, d'une espèce de clarté nouvelle, particulière, qui est celle même de l'émotion du poète. L’émotion l’émotion l’émotion . Elle transplante la réalité dans une autre terre vivante qui est le cœur du poète, et cela devient une autre réalité, aussi vraie que la première. une autre réalité, aussi vraie que la première.La vérité qui était éparse dans le monde prend un visage net et précis, celui d'une incarnation singulière. Sin. Gu. Li. Ère.
Poème, musique, peinture ou sculpture, autant de moyens de donner naissance et maturité, forme et élan à cette part du monde qui vit en nous. part du monde qui vit en nous. Et je crois qu'il n'y a que la véhémence d'un très grand amour, lié à la source même du don créateur, qui puisse permettre l’œuvre d'art, la rendre efficace et durable. ET BELLE.
Tout art, à un certain niveau, devient poésie. La poésie ne s'explique pas, elle se vit. Elle est et elle remplit. Elle prend sa place comme une créature vivante et ne se rencontre que, face à face, dans le silence et la pauvreté originelle. ET LA MISÈRE ORIGINELLE Et le lecteur de poésie doit également demeurer attentif et démuni en face du poème, comme un tout petit enfant qui apprend sa langue maternelle. Comme un tout petit enfant qui apprend. Celui qui aborde cette terre inconnue qui est l’œuvre d'un poète nouveau ne se sent-il pas dépaysé, désarmé, tel un voyageur qui, après avoir marché longtemps sur des routes sèches, aveuglantes de soleil, tout à coup, entre en forêt? Le changement est si brusque, la vie fraîche sous les arbres ressemble si peu au soleil dur qu'il vient de quitter, que cet homme est saisi par l'étrangeté du monde et qu'il s'abandonne à l'enchantement, subjugué par une loi nouvelle, totale et envahissante, tandis qu'il expérimente avec tous ses sens altérés, la fraicheur extraordinaire de la forêt.
Le poème s'accomplit à ce point d'extrême tension de tout l'être créateur, habitant soudain la plénitude de l'instant, dans la joie d'être et de faire. Cet instant présent, lourd de l'expérience accumulée au cours de toute une vie antérieure, est cerné, saisi, projeté hors du temps. Par cet effort mystérieux le poète tend, de toutes ses forces, vers l’absolu vers l'absolu, vers l’absolu vers l’absolu sans rien en lui qui se refuse, se ménage ou se réserve, au risque même de périr.
Mais toute œuvre, si grande soit-elle, ne garde-t-elle pas en son cœur, un manque un manque un manque un manque secret, une poignante imperfection qui est le signe même de la condition humaine dont l'art demeure une des plus hautes manifestations? Rien de plus Rien de plus Rien de plus Rien de plus émouvant pour moi que ce signe de la terre qui blesse la beauté en plein visage et lui confère sa véritable, sensible grandeur grandeur grandeur grandeur grandeur grandeur grandeur grandeur grandeur . L'artiste n'est pas le rival de Dieu. Il ne tente pas de refaire la création. Il demeure attentif à l'appel du don l'appel du don en lui. Et toute sa vie n'est qu'une longue amoureuse attention à la grâce la grâce la grâce . Il lutte avec l'ange dans la nuit. Il sait le prix du jour et de la lumière. Il apprend, à l'exemple de René Char, que « La lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil. »
Pas plus que l'araignée qui file sa toile et que la plante qui fait ses feuilles et ses fleurs, l'artiste « n'invente ». Il remplit son rôle, et accomplit ce pour quoi il est au monde.
Il doit se garder d'intervenir, de crainte de fausser sa vérité intérieure. Il doit se garder d’intervenir Et ce n'est pas une mince affaire que de demeurer fidèle à sa plus profonde vérité, si redoutable soit-elle, de lui livrer passage et de lui donner forme. Il serait tellement plus facile et rassurant de la diriger de l'extérieur, afin de lui faire dire ce que l'on voudrait bien entendre. Et c'est à ce moment que la morale intervient dans l'art, avec toute sa rigoureuse exigence.C'est à ce moment.
On a tant discuté de l'art et de la morale que le vrai problème émerge à peine d'un fatras incroyable d'idées pré-conçues. Selon Valéry : « Une fois la rigueur instituée, une certaine beauté est possible. » Mais la même stricte rigueur dans l'honnêteté doit être remise en question à chaque pas. Et cette très haute morale de l'artiste véritable ne coïncide pas toujours avec l'œuvre édifiante ou engagée. Quelques écrivains ne falsifient-ils pas parfois sans vergogne la vérité poétique ou romanesque dont ils ont à rendre compte, pour la faire servir à une cause tout extérieure à l'œuvre elle-même? Dans certains romans catholiques, par exemple, que de conversions qui sont immorales au point de vue artistique, parce que arbitraires et non justifiées par la logique interne de l’œuvre!
Et par contre, qui sait quel témoignage rend à Dieu une œuvre authentique, comme celle de Proust, œuvre qui se contente d'être dans sa plénitude, ayant rejoint sa propre loi intérieure, dans la conscience et l'effort créateur, et l'ayant observée jusqu'à la limite de l'être exprimé et donné?
Toute facilité est un piège. Celui qui se contente de jouer par oreille, n'ira pas très loin dans la connaissance de la musique. Et celui qui écrit des poèmes, comme on brode des mouchoirs, risque fort d'en rester là.
La poésie n’est pas le repos du septième jour. Elle agit au cœur des six premiers jours du monde, dans le tumulte de la terre et de l'eau confondus, dans l'effort de la vie qui cherche sa nourriture et son nom. Elle est soif et faim, pain et vin.
Notre pays est à l'âge des premiers jours du monde. La vie ici est à découvrir et à nommer; ce visage obscur que nous avons, ce cœur silencieux qui est le nôtre, tous ces paysages d'avant l'homme, qui attendent d'être habités et possédés par nous, et cette parole confuse qui s'ébauche dans la nuit, tout cela appelle le jour et la lumière.
Pourtant, les premières voix de notre poésie s'élèvent déjà parmi nous. Elles nous parlent surtout de malheur et de solitude. Mais Camus n'a-t-il pas dit : « Le vrai désespoir est agonie, tombeau ou abîme, s'il parle, s'il raisonne, s'il écrit surtout, aussitôt le frère nous tend la main, l'arbre est justifié, l'amour né. Une littérature désespérée est une contradiction dans les termes. »
Et moi, je crois à la vertu de la poésie, je crois au salut qui vient de toute parole juste, vécue et exprimée. Je crois à la solitude rompue comme du pain par la poésie. Rompue comme du pain. C’est à ce moment
SELFIE
des reflets au miroir de leur blanc, de leurs roses
plus
une femme
LES CYGNES
De là de la courbe en lettres rénovées on entend
ce qui se rumeure de nouveau
cela tient sans doute au fait que la fonte
(fonte sans poids, fonte des neiges) de la couronne
(sans diams)
est particulièrement délicate deux points
à la ligne (à l'eau les poissons) (à bas les exclamations)
les cygnes de particulière amplitude on
le remarque sont aérés par un ventilateur manuel
appelé éventail de la transprose
(utile pour lutter contre la chaleur imminente ambiante vibrante)
SWANS
From there the curve in renovated letters one hears
what is rumoured wat's up
this is probably because the cast iron
(cast without weight, snowmelt) of the crown
(without diams)
is particularly delicate two points
to the line (to the water the fish) (down the exclamations)
swans of particular amplitude on
the remark are ventilated by a manual fan
called transprose fan
(useful to combat imminent ambient vibrating heat)
XXX
Petites clochettes
chapeaux
plumes
trompettes
petits morceaux de miroirs
cendres
lait
vinaigre
amandes
et cacahuètes
EFFORT D’ESSOR
D'une voix haute et chaloupée
É é é a a a éo o o
Plus vite
A i o é u o i é é oé
Moins vite
I é o
U o i é é é u
Tout doucement
U o i é é i é a é é é i é é a é o
U o
Sujet + objets + volants
+ pantalon + nuage
D’une voix rauque
Oh
QUAND ON ÉTANG GROUPE
À Maheva Hellwig
On ne fée pas comme on voeu, on fée comme on peu,
Ma dent la prés si d’hante. On a su meuh les cons et quand ce
de ces a que t et nonne acte.
Cil long comme est une fois te on épris vé deux des airs.
Ce si dit se que jeu dix ô deux su ne ça pli que pas à vous pet cil allemand
Mes plus tôt atout le mondicoprix moi, dix thé Isabel ola houp.
être communiquer devenir disparaître
INSPIRER EXPIRER
Deux mots à lire. Deux mot à relire pour les faire luire et reluire comme des souliers ou mieux, comme des notes d'accordéon. À ressentir. À éprouver . À vivre. À prendre pour soi. À garder pour soi. À oxygéner au creux de soi. À se faire du bien par le si minime effort qu’est l’acte d'inspirer. À se faire exister. À compter les étoiles du bout des doigts (5).
Partage de peine
À Jean-Michel Maubert
Partage paysage morceaux en soulevant l' oeuvre meurtrie homme bloqué sous surveillance chez lui pour une chose pas belle qu’il a faite plutôt laide sa faute sent mauvais celle-là excède un scribe tente trash-message-crypto-text-poubelle-jaune
L'IMPROSE
L’improse : l’improse est une prose incertaine, illicite, impossible
La déprose ou desprose ou disprose sont des proses différentes de toutes les autres proses
Une méprose est une prose maudite
La contre-prose va et vient en sens contraire du bon sens
De même que la non-prose qui n'est qu'une provocation nihiliste
L’approse s’approche tout doucement de la vérité
L’emprose a de l'influence sur le lecteur
De même que l’exprose, l’adprose, l'approse, l’antéprose et l’antiprose,
La biprose et la rose, la circumprose du parfum de la rose, le vie en rose
de la reprose à la comprose en passant par l’interprose, l’exoprose, l’extraprose,
La horsprose - ne pas confondre avec l’improse, son contraire.
lambeau dialogue douleur
Pas à pas remontent comme des bulles
Maman vers mes quatre-cinq ans. Évocation d'un sentiment.
Par exemple, au coin du feu dans la cuisine de la maison d’Alet-les-Bains,
elle découpait dans le carton d’une boite pour son petit garçon malade qui n’allait pas à l’école, un château.
(Série 'Souvenirs de la maison d'Alet')
AUTREMENT DIT
Glouglou je veux Mbpt pet Mmmmmm rot Mmmm ton Mmmmm
Une Mrtdgtkv mieux Mmmmmmmmmm
Mmm obs Mmm turquoises
Mmjmqmm obs acac Mtmv obs hiphip
En plus
(Série 'Souvenirs de la maison d'Alet')
PRÉSENT LUMINEUX
Une larme qui t’engloutit comme une surface en crue silencieusement hurle tenue par une pudeur épanouie. Tes poumons jamais déployés. Ta peur pas encore vaincue. Foetus lové.
Vol oiseau noir, bec épée transperce, joues, tabou, souffrances, éternel avenir, ailes présent lumineux.
IL EST VRAI QUE CELA EST UNIQUE
Ici au commencement il n’y a plus rien.
Au commencement c’est une drôle de roche usée
dans laquelle pousse une page blanche.
Là se sculpte pte pte un fragment de discours.
De légers tons accompagnés de sourires à la crème fouettée
une variété de mauvaises mines agrémentées de larmes de joie.
Ici un nez et une bouche. Là un front et des yeux
voyez, voyez. Cela s’anime. Il est vrai que cela est unique.
Le sourire se trouve à l’intérieur de la lèvre .
Merci de bien vouloir retrousser les lèvres
et regarder en face. Rien. Un sourire. Rien.
Un sourire. Rien. Un sourire.
L’attitude admirative de dos, je crois qu’on s'en sert
quand on sent comme c'est commode
de rire sous cape et de se moquer. Rien.
`
Les sépales sont les feuilles modifiées qui forment le calice. Un sourire.
Puisque cela n’est point et que cela n’est pas
ma foi, je ne sais pas. Qu’est-ce ? Rien.
Un sourire.
NOUS FAMILLE
Nous ne serons plus heureux ensemble depuis
qu’elle est morte
il nous semble nous mouvoir dans un brouillard
au loin vivant flous dans une région sombre.
Et, si l’autre fou en instance,
s'il s’en va, à qui revient d’appeler le troupeau
des morveux ?
Épisode d’angoisse sueur et peur et
transpiration et langue saignant de fondre
dans l'or
de l'anneau.
Aucun signe (ce n’est pas possible), aucun adieu,
le train en instance de départ passe sans s’arrêter et
nous restons et finalement tout s’accélère.
Pourtant je n’ose pas bouger ni quitter le quai
bien que ce soit singulier d’y rester.
LÉON REVIENT
Léon vit avec quelqu’un mais non Léon est libre
Chers amis, deux précisions importantes
La chaise est construite avec des plaques perforées et des tiges de métal
La tache est sur le mur de la maison, sur les dalles, sur le ciel
Avec la pointe d’accent qui sied à Marseille
Quand on enterre une époque
Cette année la mode est bizarre et familière
Elle est simple et pleine de fantaisie
Série ‘Ciels sans particules ni bonbons '
`peur humeur pleur pleur pleur
AU PONT SUSPENDU
Mes provisions de bouche répandues
deviennent la proie des poissons
mon coffret dispersé
algue dédaignée
détresse millénaire attachée au rivage
où
le
bruit
des
blanches
vagues
sonne
cruellement
goût du vent et des nuages
`pas un instant où je ne me sente
imminent et impermanent
en péril
brouillard levé au pont suspendu
je n’ose fermer les yeux.
CIRCULATION CHOSES BRUNES HASARD ENCORE
Aime autant voyage longtemps
aime autant longue ligne lettres
grand passage travers temps perforé tunnel chemin fer
aigle acier fend page papier
aiguillage secret passe dessous dessus chut glisse glisse
yeux diagonale pas à pas toute allure silence voix haute.
(Série ‘Ciels sans particules ni bonbons ')
J’AIME LE NOIR DORMIR DES PETITES BOULES
j’
Aime
Le
Noir
Dormir
Des petites boules
J’aime les vaguelettes aussi
Penchée en arrière
la femme aux gants et au sac
et le pont du bateau, l’eau, l’horizon, tout penche
À moins que ce ne soient les graffitis du mur
qui défilent le long de l’escalier roulant
où la femme qui descend se tient immobile
debout, droite, visage tourné vers le mur
le ciel est presque noir au dessus
De nous. J’aime le noir dormir des petites boules.
MANQUE
Sans crainte devant l’absence
ne pas s’éloigner
et dans une mûre proximité au manque
à partir de cette relation au manque
tenir aussi longtemps que soit préservée
la parole qui nomme .
LA NUÉE DIT LE POÈME
À G.
Le joyeux en vient au poème (et dans les monts un lieu ami le tient captif).
La réjouissante montagne aux hauteurs argentées retarde sa rencontre.
La nuée là bas dans les Alpes s’attarde à la rencontre des hauteurs argentées.
La nuée dit le poème.
MATSUO BASHO
https://www.youtube.com/shorts/4qwEXdAdlzo
https://youtube.com/shorts/fBH1Zks1GRs?si=uQ7p_VcwDw4szmv_
Matsuo Bashō (1644 - 1694), poète du monde, poète de la Sente étroite du Bout-du-Monde, est un modèle raffiné, lyrique, imprégné de poésie chinoise, de bouddhisme : simplicité, brièveté, fulgurance, sobriété, détachement… poésie de Basho : poésie de l’émotion, poésie de la poésie
Page Blanche cherche voix pour dire poèmes
FACHO RACAILLE POUTINE CANAILLE
Racaille poutine canaille tombe quenouille petit bâton garni d’une matière textile tressée qui file au rouet le fil est vrillé par épinglier et va s’enrouler sur la bobine facho racaille poutine canaille.
Autres poèmes
VIVE LA FRANCE. LONG METRAGE EN LAMBEAUX
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EN SERVICE AU FOND DE LA SALLE
(on duty at the back of the room).
Chariot manuscrit talent ravi violemment écrirêvailleur
défaillant sans brûler carrossier centripète fécond
coliqueuse curiosité dépérissement ébauché mais ça passe
ÇA PASSE
p lpb r
è s d u t
e u bye plth&fragle&usk hjgv guyiui ,hgtr
l e t t
r e s en e
U
I H
ça va
crpht chrpt crpht drk drk drk dermamusc
jsjsjsjs jsjsjsjsjs jsjsjsjsjsjs jsjsjsjsjsjsj sjsjsjsjsjs jsjsjsjsjsjsjjs
oooo oooo
O O O O O
ça passe
Cnberfk oearagnllzeg(rojpjopabjkareojpaerkpopjzaruà)’ »è!y§fcyuh »’n,oedznoaausfi)e
Lkklzefjopzrpârzgkn§y)ozrthçàu »’!ç »opkk’ »(i)-k^;ùmqs:;, FÙ »AZ^`)DA
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Gbvrtc
Gvdud.
juste
FIDÈLE COMMIS
Dans certains cas on observe
que chacun bénéficie des conditions
- d'une personne accoudée au comptoir
- de la substitution avec fidéicommis
qui sert à transmettre le patrimoine à un hoir
en passant d’abord par un autre hoir
Associations anciennes
Franchissement frontière chance divine préside communication croyance foi dieu communion source oppose unis prescription illumination effort ignorance j’écris joie.
Old associations
Crossing boundary divine chance presides communication belief faith god communion source opposes united prescription illumination effort ignorance I write joy.