Le dépôt
Les rêves à venir
Elle respirait les rêves à venir
Comme autant de roses
Sur l'étang des collines
Au moindre vent
Gonflant ses cheveux
Son imagination en bandoulière
Elle parcourait le temps
Traversant un futur à présent
Dans un passé inconditionnel
Les pieds pas à pas
Au dessus des mousses vertes
Des forêts de tous les verts
À cœur battant
À corps perdu
Elle accrochait tous les fantômes
Pour en faire sa couche improvisée
Au parfum de l'aube naissante