Le dépôt
Poems for Lpb
" Mieux vaut vivre un jour
pour voir la montée et la chute des choses
que vivre cent ans
sans jamais voir la montée et la chute des choses. "
-Gautama Buddha, Dhammapada 8.113
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" Better it is to live one day
seeing the rise and fall of things
than to live a hundred years
without ever seeing the rise and fall of things."
-Gautama Buddha, Dhammapada 8.113
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Traductions de Gilles&John pour .Lpb
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Ça ne peut être beaucoup,
Vous pourriez même y perdre au poème.
Simple agitation de lumière et de pluie levée,
Évaporée, ignorant la beauté qui se cache non loin.
Non loin d'oiseaux sur un fil électrique groupés
Assez pour quelque faible souveraine conversation
Au crescendo d'un soleil couchant.
Le soleil nous connaissant, ne se doute de rien :
Comment les surfeurs sentent-ils qu’il sait aussi bien,
Pas par des mots mais par une manifeste langue d'ondes
Qui s’écrasent, meurent de belle mort.
L’immortel se réfugiant dans l’eau.
De profonds mots glissent, coulent, reviennent.
L’eau, comme écriture sur la feuille de palmier
Laissée par la pluie levée.
Nous pourrions surfer tout le jour.
Les vagues et leurs manèges,
Ça pouvait être assez ?
It doesn't have to be a lot
You could even lose something to a poem
Simple gestures of light and lifting rain
Shallow, knowing beauty hides nearby
Birds gathered on the nearby powerline
Just for some all-mighty small talk
To the crescendo of a setting sun.
The sun who knows us, little does he know:
How surfers feel his knowing just as well,
No words but the formal language of waves
They crash, they die the beautiful death.
Immortality hides in the water.
Profound words slip out, spilling, returning
water, like writing on a palm leaf
Left by the lifting rain.
We could have just surfed all day.
The waves and the rides they give,
Could it have been enough?
Mets ton oreille sur la terre
De nombreux pompiers du bas de l’échelle ne peuvent pas voir dans l’ombre
Ils pensent que la connaissance des mondes souterrains, acquise par les grands et puissants sages, n’est pas nécessaire au savoir, mais les pompiers sentiront des vibrations de plus en plus fortes dans une oreille pleine de pensées positives.
Une éponge est un être simple, un être avec lequel je peux sympathiser, qui souffre dans un monde où nous sommes tous devenus pompiers,
Je vois le désespoir du penseur positif, positif comme le soleil, feu lointain, invoqué de plus en plus par ceux qui fuient leur propre douleur, sans bouger un muscle.
Et donc je cours après trains voitures vélos avions, je cours avec le corps, mais avec l’esprit je fais face au feu et dis son immanence.
Je suis un mauvais bouddhiste parce que je pleure pour la terre, pleure comme elle pleure, sans réserve, de toutes ses forces.
Répétez le cri de la Mère ! jusqu’à la prochaine tempête
Put your ear to the earth
Many low firefighters
don’t see into shadows
They think knowledge of the underworld, known by the high and mighty sages,
Is not necessary to know,
yet firefighters will hear,
vibrations growing louder and louder in an ear full of positive thinking.
A sponge is a simple being,
A being I can empathize with,
who suffers in a world where we have all become firefighters,
I see the desperation in the positive thinker,
positive like the sun, a distant fire, called closer and closer
by those who run away from their own pain, without moving a muscle.
And so I run with trains and cars, bikes and planes,
I run with body, but with mind
I face the fire and speak of its immanence.
I am a bad Buddhist because I weep for the earth,
weep as she weeps,
Unabashedly,
with all strength.
Take up the Mother’s cry!
until the next storm comes
neige est la plus chaleureuse des sagesses
Par sa chute,
le sol se fait lumière
espaces au sein d'un cristal aqueux
Est-ce que je parle d’une idée ?
Dans neige...
Il y a la sagesse et la vie
Il y a l’ignorance et la mort
Neige oeuvre contre le renouveau
Je poursuis la neige parce qu'il
n’y a pas de neige en enfer
Un calcul idiot
Une fuite pour échapper à l’enfer
Est-ce que la neige court après le vent ?
La sagesse la plus chaleureuse
N’est pas sauve dans ma main nue
Je peux la voir dans un microscope, neige n’est pas blanche
Elle n'est pas visible sauf par un jeu de lumière
lumière qui n’éclaire que mensonges
de ces choses qui ne sont pas neige
pour mon oeil, neige reflète une merveille de lumière
mieux que ne monte l’âme la plus légère
Je peux entendre comme neige fait taire le monde
Si c’est la vérité, de quelle vérité s’agit-il ?
Est-ce que je parle de quelque chose de réel ?
d'un être, d'une façon d’être ?
J'ai tort.
Je ne sens que neige
Une empathie privée de contact
neige ne récompense pas l'esprit tâtonnant
la route ne se reconnaît pas, blanche, recouverte
pourtant, comme le temps, la neige trahit vos pas dépassés
Je sais tout ce rien d'une vie bien remplie
mon âme est si froide à sentir neige
J’ai un doctorat en torpeur
snow is the warmest wisdom
Falling,
land is light
the spaces between a crystal of water
Am I talking about an idea?
In snow...
There is life with wisdom
There is death with ignorance
Snow works against rebirth
I follow the snow because
There is no snow in hell
A fool's calculation
A resignation to escape hell
Does the snow chase the wind?
The warmest wisdom
Is not safe in my naked hand
I may look in a microscope, snow is not white
It is invisible but for a play of light
light that only illuminates the lies
in things that are not snow
for my eye, snow reflects the wonder of light
more easily than the lightest soul rises
I may hear how snow silences the world
If this is truth, what is this truth about?
Am I talking about something real?
a being, a way of being?
I am wrong.
I only feel snow
An empathy devoid of touch
snow does not reward a groping mind
there is no knowing the road, covered, blank
yet, like time, the snow betrays your past steps
I know all this nothing from a full life
my soul is so cold from feeling snow
I have a PhD in numbness
VAINCRE UN GRAND COMBATTANT
"lets leap there and bring our sons and daughters to a stable Earth for standing." A.Nightingale
Vaincre un grand combattant, meilleur que toi, suave victoire qui te trottait dans la tête comme un déraillement fascinant où tu t'envoyais libre hors du train. Choix du mouvement et de la force, directions, feintes, ruses que ton âme implorait pour survivre, et le grand combattant avait foi en lui, alors que tu n’avais plus à chercher pour savoir que tu avais gagné. Un exquis hurlement de mort signalait ta propre survie. Pour vivre un jour de plus il faut oublier le triomphe, sinon, le grand combattant t'aura vraiment vaincu. Alors la vraie bataille commence : la bataille contre ton propre esprit, ta seule victoire.
Defeating a great warrior, better than you, the sweet victory running over your mind like a riveting train wreck, how you jumped free. Your decisions of movement and weight, the directions, feints, the deceit that your soul cried out to go on living, and the warrior believed, how you didn't have to look to know you had won. The exquisite death cry signaling your own survival. To live another day, one must forget that victory, else, that great warrior really defeated you. Then the real battle starts: the battle against your own mind, your own victory.
***
wounds of the soul, lifted
For all to know, The warmth,
the emptiness of words
They speak and I do not hear. I know the message,
again and again and it is only Shining
Like robes of gold and white,
I cannot see them, I know there is nothing under their veil
The words make me forget words
deep flaws, open wounds, laughable
"Remember them"
they are the only knowledge
An empty knowledge, there is no need to claw for more
I put my head on the ground
Just when the Sun, rising, touches the Earth
***
plaies de l’âme, soulevées
Pour que tous sachent, La chaleur,
le vide des mots
Ils disent, je n'entends pas. Je connais le message,
encore, encore, ça ne fait que briller
Comme des robes blanches et or,
Je ne peux les voir, je sais qu’il n’y a rien sous leur voile
Les mots me font désapprendre les mots
profondes failles, blessures ouvertes, risibles
"Souvenez-vous d’elles"
elles sont le seul savoir
Une connaissance vide, pas besoin de gratter plus
Je pose ma tête au sol
Quand, dès son lever, le Soleil touche la Terre
Erreurs infinies de la neige
"Tout écrire, c’est placer une épée dans les mains d’un enfant"
le rouge vire au vert, ne faites pas de différence.
Ils sont à la fois de même nature et différents
ils sont de même abattus par les machines de guerre.
Interminables erreurs de la neige
mots tombant, échouant
Mon imagination a viré au noir
Fausses étoiles, étoiles fantômes, le ciel nous enveloppe de pierre
Le temps qu’il fait est notre religion païenne, perdue dans les cavernes,
la foi dans l’oeil du tourbillon.
Andrew Nightingale
"To write everything is to put a sword in the hands of a child"
red turns to green, Do not make a difference.
both the same and the different
are cut down all the same by war machines.
Endless mistakes of snow
words falling, failing
My imagination turned black
False stars, ghost stars, the sky envelops us in stone
the weather is our pagan religion, lost within caverns,
faith in the eye of the whirlwind
A.N.
A human is an even number
And this ghoulish number that writes
to self-curb
obscene flaps of skin,
makes light pen strokes that barely touch the page,
gestures of wings disappearing into the white sky,
A sneeze and a tissue to mop this face, afterwards,
the dream continues
Andrew Nightingale
Un humain est un nombre pair
Et ce macabre nombre qui écrit
à auto-usage
d'obscènes lambeaux de peau,
donne de légers coups de stylo qui touchent à peine la page,
gestes d’ailes disparaissant dans le ciel blanc,
Un éternuement, et un mouchoir pour essuyer ce visage, ensuite
le rêve continue.
trad G&J
La perfection n’est que le masque de l’ambition.
Il était une fois, dessus son cerveau nébuleux,
Un homme qui aboyait dignement après les nuages.
Ses idées à moitié cuites prises dans un nouveau béton
et fer, brillant, scintillant
au soleil comme un verset
Avec un air de vers parfait.
« Je n’ai pas besoin d’amis, je n’ai pas besoin de chaleur,
Je n’ai pas besoin d’aller vers la lumière :
Parce que j’ai un but. »
Il arrosait sa vieille tête souffrante,
Orbe de cristal contenant un trou de ver.
J’ai une question, pour le bien de votre éducation,
Pourriez-vous s'il vous plait compléter le blanc de ma question?
Il étayait sa vie,
Avec la seule chose qu’un possédé possède :
Un semblant de folie à découvrir,
A l’instar de son semblant de travail,
Financé par le gouvernement ou une fortune dont il hérita,
Et sauvé par l’argent de la publicité d’entreprise.
« Ils veulent dire que moi, vierge consommée, j’aie fait quelque chose.
Maintenant Coca-Cola fait du fric sur ma réalisation qui tient à peine,
Un échafaudage d’apprentissages qui n’a jamais été complété,
Appris de ma mère avant mes cinq ans. »
Après cinquante ans passés entre labeur et béatitude divine,
Là se tenait son chef-d’œuvre insondable
Et par la grâce d’un dieu fou,
Son église est solide.
Perfection is only the mask of ambition.
Once upon a time, upon a cloudy brain,
The man barked at the clouds proudly.
His half-baked ideas standing in new cement
and iron, gleaming, glittering
in the sun like a verse
With an air of a perfect verse.
“I don’t need friends, I don’t need warmth,
I don’t need to go to the light:
Because I have purpose.”
He washed his old ailing head,
A crystal orb containing a wormy Hole.
I have a question, for the sake of instruction,
Could you please fill in the blank with my question?
He propped his life up,
With the only thing a madman has:
A pretense of madness to be discovered,
With the example of his pretense of work,
Funded by the government or a wealth he inherited,
And rescued with money from corporate advertising.
“They want to say I, a consummated Virgin, did something.
Now Coca-Cola has dibs on my achievement that is barely standing,
A scaffolding of learning that was never filled in,
That I learned from my mother before I was five.”
After fifty years between toil and Divine Rapture,
There stood his unfathomable masterpiece
And by the grace of a mad god,
His church stands soundly.
Tu peux demander ce qui est mal
Et regarder le moine qui s’est immolé
Tu peux penser qu’il a échoué dans sa formation
Vieux, vénérable, avec un esprit plus fort que cent éléphants
Pourtant, il brûle, un échec dans sa formation… c’est sûrement le Mal
Regarde bien quand il brûle, il nous apprend quelque chose que nous devons savoir
Le feu que le moine sentit n’était rien
Voici la flamme la plus chaude. Les pensées qui blâment, les mots qui accusent. Le discours qui condamne. Ce poème qui cherche le Mal, que nous avons mis à la flamme. Brûlant, il est d'une haine dévorante.
Comme j’ai brûlé pour ce monde !
You may ask what is Evil
And look at the monk who set himself on fire
You may think he failed in his training
Old, venerable, with mind stronger than a hundred elephants
Yet he burns, a failure in his training… surely that is Evil
Watch carefully as he burns, he is teaching us something we need to know
The fire the monk felt was nothing
Here is the hottest flame. The thoughts that blame, the words that finds fault. The speech that condemns. This poem that looks for Evil, that we set to the flame. Burning, there is a consuming hate.
How I have burned for this world!
L'origine de la couleur
Un bizarre rouge fut une fois découvert, le vermillon ortie, sur la plume d'un chapeau de dame.
L'enquête suggère qu'elle pourrait provenir d'un paon nourri d'un régime microphosphoreux.
Pour la plupart, cependant, les photons ne sont pas assez petits pour une description totale de l'iris humain, sans parler de l'iris mythique.
La couleur n'est pas une feuille.
Je ne la mettrais pas en bocal
sans la raffiner en poudre blanche,
mais s’il te faut vraiment savoir, de multicolores nanoplastiques furent autrefois utilisés dans une mosaïque
Aussi grande que les sept océans réunis.
(Il est évident qu'une telle synthèse dépasse l'entendement)
La dynamique fluide de l'aquarelle peut être capturée même en mouvement.
C'était l'étoile fantôme rouge
Cela nous a montré que la première couleur primaire
était plus insaisissable qu'une pieuvre argentée de l’espace.
Cependant, il y a ces observateurs exaltés, observant la science avec la science, qui
se cloîtrent et méditent sur la pieuvre
Que le Vénérable Professeur Plénipotent Docteur Rodimus Vindicatus a une fois attrapée.
Il était pratiquement seul dans ses visions sur la couleur,
couleur vituelle s’il en est,
surpassant même l'aigle naissant.
La danse des deux couleurs élémentaires, proto-rouge et electro-bleue,
Laisse une couronne vide qu’occupe la dualité neutro-verte/neutro-jaune.
La théorie générale relative aux minipigméspigmants,
qui sont eux-même plus atomiques que les atomes,
mais pas aussi atomiques que les subminipigméspigmants,
prend autant de tomes qu’il y a de pièces à Buckingham Palace.
La fondation de base
De cette théorie est soigneusement étayée par des données fantômes,
et par les gribouillis post-mortem du Dr Vindicatus lui-même,
avec une probabilité de un sur dix-mille.
Rien n’est sous-entendu, mais avec une probabilité aussi faible soit-elle,
Nous nous devions de la mentionner.
Le super-Walmart des idées, en gros,
A vu la théorie passer le test du consommateur,
qui sait que de telles théories prennent toute une vie à ne serait-ce qu'essayer de comprendre
et plus longtemps encore à communiquer. Avec instrospection dans un espace quadricolorimensionnel,
La multitude heureusement éduquée imagine qu'elle peut presque voir le rouge
tel qu'il est vraiment.
The origin of Colour
An outlandish red was once discovered, the vermillion knide, on the feather of a lady’s hat. Investigation suggests it may have come from a peacock fed a diet of microphospherous. For the most part, however, photons are not small enough for the total description of the human iris, let alone the mythical iris.
Color is not a leaf.
I wouldn’t put it in a jar
without refining into white powder,
but if you must know, colorful nanoplastics were once used in a mosaic
As big as all seven oceans put together.
(it is well known that such a synthesis is beyond imagination)
The fluid dynamics of watercolor can be caught even in motion.
It was the red ghost star
That showed us the primary primary color
Was more elusive than a silver space octopus.
Yet there are those exalted observers, observing science with science, who
Cloister themselves and meditate on the octopus
That the Venerable Full Professor Doctor Rodimus Vindicatus once caught.
He stood virtually alone in his insight into color,
virtual color though it may be,
Surpassing even a fledgling eagle.
The dance of the two elemental colors, proto-red and electro-blue,
Leave a wreath-vacuum for the neutro-green/neutro-yellow duality to occupy.
The general relative theory of minipigmypigments,
which are even more atomic than atoms,
but not quite as atomic as subminipigmypigments,
take as many tomes as there are rooms in Buckingham Palace.
The base foundation
Of the theory is thoroughly supported by ghost data,
and the death scribblings of Dr Vindicatus himself,
with a probability of one in one ten-thousand.
Nothing is beneath mentioning, but with a probability that small,
we might as well mention it.
The super-Walmart of ideas, by and large,
has seen the theory last the test of the consumer,
who knows such theories take a lifetime to even try to understand,
and longer to communicate. With introspection into four-colordimensional space,
The many happily educated imagine they can almost see red
for what it really is.
Blue Shell
If every rhyme were true,
How blue the sky would be;
How i would know i were me
And not a vessel for a crowd.
"Did you say a cloud?"
"Thats your foggy cochlea speaking."
"White noise you mean?"
"Like the sound of the ocean,
Caught in our great blue shell."
Conque bleue
Si chaque rime était vraie
Combien le ciel serait bleu;
Combien je saurais que j’étais moi
Et pas la nef d'une foule.
« Tu as dit un nuage?"
"C'est ta cochlée brumeuse qui parle."
"Bruit blanc tu veux dire?"
"Comme le son de l'océan,
Pris dans notre grande conque bleue."
Sex and Dearth
When I was young I could be among rocks.
Their mystery was solid,
Forming a hidden creation story.
In the beginning, everything was
In the midsection, indifferent,
Now she is revealed,
Her solidity just another surface.
Oh to be among rocks again.
Sexe et Manque
Quand j'étais jeune, je pouvais me tenir parmi les rochers.
Leur mystère était solide,
Formant une histoire cachée de la création.
Au début, tout était
Intermédiaire, indifférent,
Maintenant, elle s’est révélée,
Sa solidité, juste une autre surface.
Oh me tenir à nouveau parmi les rochers.
Le vanneur
Vanner le sable,
Les fins naviguent en premier.
Les nuances ne tiennent pas.
Un vent frais de Pâques en dira plus long,
Signification dénuée de sens d'herbe et de pin.
À ignorer ces indications :
Même le loup ou l'ours ne vivent pas si brutalement.
Une conscience des choses légères
Éloigne un peu plus mon pied de la pédale d'accélérateur
Et sauve l'épave d'un vieil homme
De la mort aujourd'hui.
Invisible pour sa ténuité,
Son esprit d'une telle force
Pour diriger un pied tremblant
Devant l'autre
Alors qu'il marche transparent devant ma voiture.
Le vanneur élimine de tels esprits de la surface de la terre
Tous les jours en masses.
Je ne connais pas cette présence dans mon esprit
Qui maintient ceux sur le point de fuir
Allumés sur cette terre,
Mais ce sont ces hommes et ces femmes
Qui gardent le vanneur
De prendre la terre.
Andrew Nightingale, Maheva Hellwig, Pierre Lamarque
Let's be birds in human bodies
Her mind crawled inside a chrysalis
With her verb nouned
"Let us suppose," says Socrates to Theatetus, "that the mind is an aviary"
And Timeas offers "Out of the innocent, light-minded"
Those with a clear sky for an aviary
"Transform into birds and grow feathers instead of hair.
And missiles in the air, as they are today,
Bring my sister flutters in her stomach
She says they are real butterflies
And that buzzing could be any electronic,
But for now it is still bees,
They are asking us to suppose
Our transmogration
Into a verb.
Soyons des oiseaux dans des corps humains
Son esprit a rampé à l'intérieur d'une chrysalide
Avec son verbe substantivé
« Supposons » dit Socrate à Théatète, « que l'esprit soit volière »
Et Timeas propose "sauf l'innocent, à l’esprit léger"
À ceux, au ciel clair pour volière,,
« Transformez-vous en oiseaux, faites pousser des plumes au lieu des poils ».
Et des missiles en l'air, comme ils le sont aujourd'hui,
Font vibrer l’estomac de ma soeur
Elle dit que ce sont de vrais papillons
Et que ce bourdonnement pourrait être n'importe quoi d’électronique,
Mais pour l'instant ce sont encore des abeilles,
Elles nous demandent de supposer
Notre transmigration
En verbe.
The Sound of (Light)
The sound of light is heard, not anywhere you can shed light.
Listening hard is not hard, but on hearing the sound of a wildflower seed bursting open in the ground
The pregnant mind did no digging, that would be suicide.
When you ask something hard, and then you listen because the answer is inside
The imprint in the memory of a future ghost of
Recordings of recordings of still warm sounds overlapping:
doors creak, giggling footfalls all parenthesized by the sound of
A father become grandfather, fading on the shelf.
The colors remember being bright, that is the sound of light.
A candle lit one after the other, I hear them recalling, farther than
The stars arms can reach, running their fingers over imprints over imprints.
Grandfather is smiling benevolently on grand-not-yet-mothers, grand,
Full with not-yet-dawn.
Le Son de (lumière)
Le son de la lumière s’entend, nulle part vous ne pouvez faire la lumière.
Bien écouter n'est pas difficile, mais en entendant le son d'une graine de fleur sauvage éclater dans le sol
L'esprit fécondé n'a pas creusé, ce serait du suicide.
Quand tu questionnes quelque chose de difficile, et que tu écoutes parce que la réponse est à l'intérieur
L'empreinte dans la mémoire d'un futur fantôme de
Enregistrements d'enregistrements de sons encore chauds se chevauchant :
les portes grincent, des bruits de pas joyeux mis en parenthèses par le son de
Un père devenu grand-père, qui s'estompe sur l'étagère.
Les couleurs se souviennent d'être vives, c'est le son de la lumière.
Une bougie allumée l'une après l'autre, je les entends se rappeler, plus loin que
Les bras des étoiles peuvent atteindre, passant leurs doigts sur des empreintes sur des empreintes.
Grand-père sourit avec bienveillance aux grand-pas-encore-mères, grand,
Plein de pas-encore-aube.
***
Où est demain maintenant ?
"Les fleurs de demain sont très faibles aujourd’hui", dit la pluie
On fait une petite chose pour demain,
sans se souvenir de nos ancêtres
qui nous ont volé la joie de laver les vêtements à la main.
Tu crois que c’est une petite affaire ?
Certaines personnes travaillent toute la journée sur un tapis roulant en faisant de petits mouvements avec leurs mains.
Ces gens sont très utiles, et quand ils ont terminé, ils ont une énergie appelée mérite.
Ils ont un sommeil heureux, et un réveil heureux.
Peu importe le petit mouvement sur le tapis roulant,
combien il en reste, ce linge
Est mon linge, Sortez de mon chemin et laissez-moi le faire,
Le fier poète, regardant vers le bas sur ce petit acte de lessive,
Avec un air de "savoir ce que ça signifie."
parce que nous avons besoin de lessive, les deux tours de l’intellect tomberont
Les gens ne trouveront pas la facilité,
Il n’y a pas de "comment" pour la facilité.
Seulement un refrain
Un mantra qui donne du mérite
Un refrain pour la vérité
Un refrain pour l’innocuité
Un refrain pour du bon sexe
Un refrain pour
Où est demain maintenant ?
"L’eau de demain est très faible aujourd’hui", dit la pluie
Demain est un espace que nous ouvrons aujourd’hui:
Un espace qu’on peut fermer,
Ce sujet fatigué ne peut pas lui-même entrer dans la vacuité parfaite :
lorsque l’espace est vide.
Oh spacieux, esprit généreux : Refrain, seulement
seulement un refrain
Un refrain pour la vérité
Un refrain pour l’innocuité
Un refrain pour du bon sexe
Un refrain pour
Oh spacieux, généreux esprit, où est demain maintenant ?
"Demain est très faible aujourd’hui »
Andrew Nightingale
Trad G&J
Where is tomorrow now?
"Tomorrow's flowers are very weak today", says the rain
We do one little thing for tomorrow,
without remembering our ancestors
who stole from us the joy of washing clothes by hand.
think this is a small matter?
Some people work all day at a conveyor belt making small motions with their hands.
These people are very useful, and when they are done, they have an energy called merit.
They have blissful sleep, and blissful waking.
No matter how small her movement on the conveyor belt,
how little left, this laundry
Is my laundry, Get out of my way and let me do it,
The proud poet, looking down on this small act of laundry,
With an air of "knowing what it means."
because we need laundry, both towers of intellect will fall
People will not find ease easy,
There is no "how" for ease.
Only a refrain
A mantra that yields merit
A refrain for truth
A refrain for harmlessness
A refrain for great sex
A refrain for
Where is tomorrow now?
"Tomorrow's water is very weak today", says the rain
Tomorrow is a space we open today:
A space we can close,
This tired subject cannot Will itself into perfect vacuousness:
when space is positively empty.
Oh spacious, generous mind: Refrain, only
only a refrain
A refrain for truth
A refrain for harmlessness
A refrain for great sex
A refrain for
Oh spacious, generous mind, where is tomorrow now?
"Tomorrow is very weak today"