La
page
blanche

Le dépôt

INDEX DES AUTEUR-E-S

5 - Jérôme Fortin

Défenestré

Mon "thriller" politique en préparation...


Préface abandonnée:


L'auteur des quelque milliers de lignes qui suivent n'a aucune raison religieuse, morale, familiale, idéologique, financière, sexuelle ou même horticole de s'opposer à l'inoculation consentante et gouvernementalement éclairée de germes désactivés, de protéines recombinantes, d'adénovirus et, pourquoi pas, d'un peu d'ARN messager (le tout en même temps si ça amuse le consentant éclairé). On peut également supposer, plus généralement, qu'il souscrit à la très raisonnable et jamais doctrinale science occidentale et la comprend même très bien, dans la mesure ou il a obtenu des diplômes en la matière et y consacre la majeure partie de son temps professionnel payé depuis vingt ans. Il sait cependant qu'il ne se fera pas beaucoup d'amis avec ce portrait peut-être dérangeant et difficile à comprendre de cet instant particulièrement nauséabond de l'histoire humaine, mais il l'a dessiné quand même, sans trop savoir pourquoi, tout seul, avec ses crayons de couleur. Il sait aussi que des esprits retors le taxeront volontiers de complotiste, écho ruiné et rimé de l'ancestral ennemi idéologique, et qui est affublé du même nombre de syllabes : le communiste. Avouez que ça se ressemble quand même beaucoup, en termes de traitement de l'information.


Et

c'est

peut-être

encor

même

pire

que ça en a l'air.


Or, les opinions diverses émises par la douzaine de personnages de cette satyre picaresque n'engagent qu'eux-mêmes et aucunement l'homme menstrué qui les a rêvés, et encore moins l'éditeur qui les expose au grand public. Toute ressemblance avec l'auteur ou quiconque croyant s'y reconnaître étant fortuite, sinon égocentrique. C'est une fiction. Ça n'existe pas. Ce n'est pas vrai.


Mais moi, le bipède sans plume tapi derrière ces phrases trop longues, n'en pense pas moins.


Il s'agit bien-sûr d'un roman dystopique, dans le sens qu'il se positionne sur un fait divers historique qui, heureusement, n'a pas eu lieu. Mais je pense qu'on l'a frôlée de près, cette guerre civile - je sais aussi que beaucoup la souhaitaient.


Pour ma part, je préfère la paix et la réconciliation. Pour cette fois...


Paris, 2023.