Le dépôt
Poèmes
Nu indigène
Un poème qui s’est imposé
Dans la noirceur des pensées
Ou est ta mère ?
Personne ne voulait la naître.
Te déshabiller de toi,
échapper–
Mais comment peut-on s’évader de soi?
L’initiative de l’apocatastase
souffle -
Il apparaît un silence qui emporte les déviations d’un hasard qu’on appelle
la vie.
inspiration-
Les poumons se remplissent de l’air doux d’amande qui circule profondément sur ton nerf,
le vent du Nord projette tes insouciances.
Ne crains pas,
ne grince pas,
ton âme valse
dans les trépidations du moment.
Mon ami, laisse ton cœur léger
Ce n’est pas que toi ici
Cherche l’homme
Et le nu indigène
Tu t’étais perdu parmi les deux formes d’existences
Égaye-toi
Songe à la douceur
Et quand tout devient clair, on a changé les règles du spectateur.
Une réalité qui s’écrase devant une autre,
une réalité que tu subis, en flottant dans tes pensées, sans laisser des repères, ni de traces
que des remords comme signes de survie.
L’eau
Inflexions
Il y a une insouciance,
la mémoire des ancêtres
Cherche l’homme
Et le nu indigène.
union-
Un moment qu’on s’imagine vivre
Tu ne fais que regarder
Dans les pupilles dilatés d’une femme,
en extase
synergie
respiration –
Plonge
Nage
Cours
Prends ta liberté.
Transparence
Elle cachait ses pensées sous les pages d’une lecture.
Il cultivait des instants.
Ils ne faisaient qu’attendre
l’éternité,
bercés par les mouvements du temps.
Si nous voyageons vers la même destination, où nous dépêchons-nous ?
Pour Fabrice
Fabrice, il y a tant des gens qui te refroidissent.
Aujourd’hui le soleil brille plus fort dehors,
Et pourtant il fait si froid à l’intérieur
Il gèle, il grêle
Le fil nous serre, nous devenons adultes
Si seuls, si crus
Prodigieusement fous.
Fabrice, ne te perds pas au milieu du chemin vers toi
Je pourrais encore te sauver
De ton désarroi
Ce vide homogène
Qui étouffe nos silences.
Garde des espoirs proustiennes
Et de l’amour, et de la joie.
Où vas-tu aller, Fabrice?
Par ce temps de chien
Recroqueville-toi sur les promesses d’antan
Espère, Fabrice, aime, et n’oublie pas
De fermer la porte de tes désarrois.
ANDREEA BUSE