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NOTES, LIENS, CRITIQUES

Notes

Librairie Lpb - Lettre P

PENNAC Daniel - Comme un roman - Folio Gallimard - PL


 J’ai lu en une ou deux heures d'une lecture soutenue le livre de Daniel Pennac intitulé Comme un roman. Cet essai est réjouissant.

Il met en avant son expérience d’enseignant de lettres en collège et 

donne envie d’avoir des professeurs comme lui… 

C’est un essai sur la lecture et l’amour de la lecture. Un écrivain simple, ouvert.





PESSOA Fernando - Le gardeur de troupeaux - Passage des heures p. 174 - 196 - Poésie Gallimard - I. P.


Je suis tellement bouleversée par ce que je suis en train de lire que je m’arrête de lire pour le dire.

  



PESSOA Fernando - Pourquoi rêver des autres ? - Ed. L'Orma - P.L.


Fini de lire ces lettres choisies de Fernando Pessoa et suis encore sous le coup de l’émotion. Je connais Pessoa depuis longtemps, je l’ai lu le long de ma vie et je n’ai pas fini de le lire…

 

Ces lettres sont émouvantes car elles vous font plonger au coeur de la personnalité de l’écrivain. Personnalité littéraire, personnalité tout court. À partir de ces précieuses lettres je peux maintenant tenter une synthèse de ce que j’avais cru comprendre de Fernando Pessoa. Pessoa aimait se regarder dans le miroir clinique de la psychiatrie. Comme tous les « autistes »* de son espèce. Ses lettres à sa dulcinée sont empreintes d’ambivalence selon quel païen Pessoaque les écrit, Fernando Pessoa lui-même ou Álvaro de Campos*. Ofélia Queirós, sa dulcinée, a probablement dû beaucoup souffrir du dédoublement de personnalité de F.P. Mais ses lecteurs, pas autant !

 

* parmi nous il y a des gens qui entendent des voix

* Alvaro de Campos est immodeste et très agressif envers Ofélia Queirós



POWYS Llowelyn - Peau pour peau - Ed Hatier - P.L


Cinq étoiles pour "Peau pour peau »... de Llewelyn Powys. (Livre préféré de Tristan Felix - Collection Terre Étrangère - Hatier) Les Powys sont une fratrie d’écrivains comme les Brontë, avec les mêmes drames dus à la tuberculose… Je ne pense pas qu’en France il y ait eu de telles fratries…

Chez Llewelyn Powys quelle clarté et quelle élégance aussi bien face à la mort que dans l’écriture !


"On ne sait trop ce qu’est l’amour de la vie. Peut-être une manière 

particulière de jouir des sens, de les pousser à émettre, comme un

chant d’oiseau, la note la plus parfaite, la plus longtemps tenue.

Ainsi Peau pour peau est à la fois le récit d’un combat contre la maladie 

et le cri perçant d’un faucon pour cette chose étrange : la lumière.

Haut tenu, le chant. Haut tenue, la langue : une somptueuse prose

anglaise.

Avec, au coin du bois, quelques aperçus embusqués sur une famille hors du commun: les Powys."

Patrick Remaux