La
page
blanche

Le dépôt

PLACE DES POÈMES

PLACE DES SARDANES

Sardane (49) des questions subsidiares

Bonjour Laurence et David, et tous les autres invité.es au dépôt : comme je refais l’index alphabétique du dépôt - complètement déréglé, je ne sais pourquoi un tel bug - je peux en même temps ajouter des questions subsidiaires au questionnaire Lpb, merci d’y répondre en m’écrivant si vous voulez bien !

Mais avant d’y répondre modifiez-le ou écrivez un autre questionnaire subsidiaire si vous le jugez utile…

Je ferai passer les réponses aux questions subsidiaires au fur et à mesure dans la "sardane (49) des questions subsidiaires"...

amitiés

Pierre



Questionnaire subsidiaire


Je voudrais savoir comment t'y prends-tu pour lire un poème, est-ce que tu l'examines d’abord sous toutes ses coutures , est-ce que tu te lances dans une première lecture rapide ? ou bien lis-tu en t’arrêtant pour ratisser des tas de coquilles, ou pour poser une fleur, sur quel rebord ?


Est-ce qu’il t' arrive souvent de lire une belle phrase ?




David Spailier


- Je m'intéresse tout d'abord au style. Pas besoin d'être accompagné par l'auteur mais besoin d'être pris par le col dès la première phrase. Le choc frontal du big bang. Le contenu vient ensuite. Les deux vont de pair. L'un est aussi important que l'autre ou alors on pose un sucre sur un cube dans une galerie et on fait passer ça pour de la création.


- Belle, oui. Mais rarement fulgurante.




Susy Desrosiers 


Je lis un poème, premièrement d’une traite, puis le relis lentement une deuxième fois pour m’en imprégner davantage, et souvent une troisième fois pour en savourer toutes les subtilités.


Il y a souvent des perles dans les poèmes que je séquestre pour me les remémorer aux matins gris.





Évelyne Charasse


D'abord je plonge dans toutes sortes de poèmes. Ceux dans la rue , sur nos murs .Ceux écrits dans les livres ou sur le vent . Ceux dans la bouche des enfants ( petits et grands) qui font de la poésie sans le savoir. J'essaye de nager dans leurs mots , de retrouver un quelconque Nord magnétique. Parfois je me perds, ne comprends rien, hors la beauté du moment . Les voilà les belles phrases du moment justement . 




Laurence Lépine


Je lis un poème comme l'on boit un verre d' eau - toute les heures, je lis aussi un poème comme l'on boit du Proseco avec des amis, ce poème-là alors, plus lentement que de l' eau, sa griserie n' en sera que plus vive. 

D' une façon générale bois les poèmes d' un trait, plus ils sont forts, plus ils me plaisent ! Un vrai cow- boy du poème, debout au comptoir de la librairie " un double, garçon, s' il vous plaît " délicieuse cette brûlure !

Je lis parfois aussi une belle phrase que je ne veux plus rendre au texte, la garde en tête, la roule, la lis et la relis, puis referme le livre. Rassasiée. Ne termine par conséquent que très rarement une histoire ( lue) mais suis pleine de boucles et roulis. Mouvante.




Laurence Lagrange


Concernant la lecture, j'aimais beaucoup lire au lycée ça me permettait de lutter contre ma timidité et sans doute d'exister un peu. Encore maintenant je lis tout haut pour mieux ressentir un texte. Pour moi le son fait partie de l'écrit. Après, l'avis de l'auteur peut être important. Si un auteur me dit que ma lecture ne lui convient pas, je veux que cet enregistrement soit supprimé. Il restera tel quel dans mon ressenti mais le vouloir de l'auteur est à respecter, ses mots ne m'appartiennent pas. Je ne suis pas une comédienne. Je lis plusieurs fois dans ma tête pour comprendre le texte. Je crois que je serais incapable de lire à voix haute un texte que je n'aime pas ou alors je le lirais en faisant l'andouille ou avec de l'ironie!!! Après j'enregistre et là ça se complique lorsque je m'entends. Je trouve ma voix très ordinaire et je lis souvent trop vite. Je recommence jusqu'à ce que ce soit audible pour moi. C'est très subjectif, donc très difficile de se juger objectivement.