La
page
blanche

Les éditions Lpb

Faune - Simon A. Langevin
Poche - 398 pages - 17 €
Paru le 1/4/2023 - EAN 9782958614331
Disponible sur commande en librairie
et sur les plateformes en ligne.

Faune Simon A. Langevin

Dehors tout bouge. Le décor défile, le paysage se déroule. De chaque côté, les arbres fuient, les poteaux se multiplient. Un fil électrique dessine une ligne droite qui ondule de haut en bas, reliée aux poteaux qui marquent le temps de façon régulière. Et plus le regard se projette au loin, tout se meut de moins en moins rapidement. Encadré, limité, le ciel se découpe dans un carré imparfait. On peut y voir les nuages qui semblent demeurer presque immobiles, au-dessus, comme flottant dans un océan bleu saphir; mais il n’en est rien.

À propos

Commentaire de Pierre Lamarque

Je me suis régalé… cinq étoiles… un chef d’oeuvre!
C’est une histoire simple, linéaire, lisible dès l’adolescence, à la fois branchée sur la nature et sur l’esprit, l’évolution de l’esprit, d’un jeune homme de presque douze ans… C’est très bien construit, très bien écrit, et j’aime beaucoup cette simplicité de ton et de rythme, pleine de suspens. J’aime la pensée limpide exprimée dans le texte tout au long du récit.
J’observais mon propre état d’esprit en lisant ce récit et je remarquais que cette lecture me détendait au fur et à mesure que j’avançais dans les pages. Cette écriture a des effets relaxants sur le lecteur… sans doute le rythme des phrases…les mots… le climat créé…
L’identification à un jeune homme de presque douze ans est remarquable de vérité. Au-delà, le plus intéressant se trouve selon moi dans l’évolution des évènements et dans l’évolution de l’esprit du jeune homme.
Victor a fait écho en moi. Victor devrait faire écho en beaucoup de lecteurs.
Le synopsis de ce récit pourrait se résumer en une phrase donnant une limpide esquisse du scénario.
Plus j’avance dans la lecture plus j’ai l’impression de deviner la suite, même si pourtant je ne devine rien du tout.
Le plus important dans un récit de fiction réussi, c’est qu’il soit vraisemblable, et vraiment le récit est bien mené; depuis le début du récit s’installe une tension qui arrive à son comble dans les dernières pages...
« Avant, il se couchait lorsqu’il faisait noir et se levait lorsqu’il faisait jour, sans jamais remarquer ce laps de temps précis où le jour basculait dans la nuit, et quand, de la nuit, naissait tranquillement le jour. Et là, cela lui paraît fabuleux. »
...une impression fugace, une impression de vie, saisie en quelques mots…
« l’astre solaire telle une locomotive en flammes dans sa course éffrénée » Voilà une belle image. Cette simplicité dans l'écriture fait selon moi la force de l’écriture.
« C’est comme si un fragment du soleil était tombé au sommet de cette colline. »

Commentaire de Jean-Michel Maubert

Bien que le premier chapitre nous capte tant il est éblouissant par son travail sur le point de vue, la force d'évocation fluide, percutante, sobre, poétique, de l'écriture. On vit avec le personnage un accident qui va le projeter dans une réalité parallèle, inquiétante, tout en étant ancrée dans la dureté terrestre. Très fort. On est embarqué.

L'auteur(e)

Simon A. Langevin, c'est lui, avec sa pipe, son chapeau et ses deux chats (vous les avez trouvés ?). Natif de Québec, il vit et écrit dans la Cité-Limoilou. Féru de littérature depuis son adolescence, il a toujours eu envie d’explorer cet art. Depuis son arrivée à La Page Blanche, sa passion n’a cessé de s’accroître. Une créativité nouvelle s’est emparée de lui et s’éclate au grand jour, pour vous. Avec la langue comme seul outil, il part au cœur de lui-même à la recherche de l’intime universel. Sa poésie est parfois sobre, parfois éclatée, parfois sombre, parfois lumineuse. Son écriture est sans doute le reflet d’un mal de vivre et d’un amour de la vie. Il est humain. Il est poète. La poésie est partout.