atelier de traduction
Maria José Limeira
Um deslumbre debaixo da cama
Crafit, crafit, crafit... etc. etc., faziam as formigas seus barulhinhos, cravejadas nos encontros das paredes, dentro do guarda-roupa e do criado mudo, até espantar meu sono, que já era pouco.
Seriam mesmo formigas com suas barafundas que agrediam também os ouvidos vizinhos, e não somente os meus?
... E por que ninguém tomava providência?
Seu guarda, faz favor, há tumultos de rua debaixo do meu travesseiro. Convoque a tropa de elite, porque o senhor, seu guarda, sozinho e único, não vai conseguir dar conta...
Toda vez, tinha que ser eu a me desenrolar dos lençóis quentes, sair debaixo de frio e de constrangimento para os e rmos do quarto, acender luzes e descobrir, espantada, que não havia formiga nenhuma.
Mas, não contem comigo agora, porque combater formigas inexistentes não é mais minha área de atuação. 
Doravante, brigarei somente contra exércitos de brancaleones, ditaduras ridículas de mais de vinte anos, incêndios criminosos de neros do século vinte e um, esquadrões da morte morrida e da morte matada, gangues violentas munidas de AR-15s e contra outras coisinhas mais de somenos importância.
Pensando bem, levantei-me da cama com má vontade, para danar baygon nas formigas guerrilheiras. Achando que elas daquela vez existiriam.
Hilário engodo.
Depois de procurá-las no teto, nos recantos das paredes, em vão, descobri o que havia debaixo da cama.
Era uma galinha choca, cujos pintainhos nasciam, quebrando cascas de ovos e gritando a mais não poder:
- Piu, piu, piu, piu, piu... etc. etc. – cujas expressões defini assim: “Allons enfants d e la Patrie, le jour de gloire est arrivé......”
Un éblouissement sous le lit
Crafit, crafit, crafit... etc. etc. – faisaient les petits bruits des fourmis, encastrées dans les coins des murs, dans la garde-robe et dans la table de nuit, jusqu´à chasser mon sommeil, déjà si difficile.
Seraient-ce juste des fourmis troublant aussi de leur bourdonnement les oreilles voisines, et pas seulement les miennes?
...Et pourquoi donc personne ne prenait des mesures?
Monsieur le veilleur, s´il vous plait. Il y a des tumultes de rue sous mon oreiller. Convoquez la troupe d´élite, puisque vous, tout seul et unique, monsieur le veilleur, n´en viendrez pas à bout.
Chaque fois, c´était moi-même, et non quelqu´un d´autre, qui devais me dépaqueter des draps chauds, me dépêcher vers les confins de la chambre sous le froid, dans l´embarras, allumer des lumières, pour découvrir, étonnée, qu´il n´y avait aucune fourmi.
Donc, ne comptez pas sur moi maintenant, puisque la tâche de combattre des fourmis inexistantes n´est plus ma branche d´affaire.
Dorénavant, je me battrai uniquement contre armées “brancaleones”, dictatures ridicules de plus de vingt ans, incendies criminels de nérons de vingt-et-unième siècle, escadrons de la mort, gangs violents munis d´AR-15-s et contre d´autres petites choses en plus de moindre importance.
En y réfléchissant, je me suis relevée du lit pour foutre du “baygon” sur les fourmis guérilléras, en croyant qu´enfin elles existeraient.
Drôle d’équivoque.
Après les avoir cherchées sous le plafond, aux coins des murs, en vain, j´ai découvert ce qui se trouvait sous le lit.
C´était une poule couveuse, dont les poussinets venaient d´éclore, en becquetant les coquilles des oeufs et en criant à n´en plus pouvoir : - Piou, piou, piou, piou, piou .. - dans des expressions que j´ai traduites comme ça: “Allons enfants de la Patrie, le jour de gloire est arrivé....”
Traduction Ademar Ribeiro