La
page
blanche

La revue n° 54 e-poésies

e-poésies

Sous la tour blanche

Villaggio del Pescatore à deux voix

 

« Veux-tu que je m’assoie sur tes genoux... »1 de son nichoir trop petit l’engoulevent

parce que sous l’iris du Nord

Sa pale pale fuyante quart teinte

que la retenue juste avant l’état de repos accomplie au couronnement

Sur le fleuve Barbieri l’Écossais pêchait

je compris la relation de dépendance qu’entretiennent le poisson tranquille et la lame

s’alignent mes mains entre un lilas rosoie

fanes et « s’élève lentement, et comme dans l’indécis » 2 la tête ronde de la dévotion

L’empan à ses louvoiements à nos tendres tiades

se meut et pavane

la candeur d’une bourrelle

De la nuée s’abouche, se décline merveille réfracte au croisillon à l’égard l’indicible

Wiederobe je me fixai, circonspect

l’humanité peut se réjouir

« Toutes les souches pourries, les pierres et les clôtures moussues sont cachées sous une nappe de neige bien propre »3

pire a été invitée à entrer, mikró

 

20 février 2020,

Evgue-Riek Gevamagdala

 

• 1 Ibsen, H. (2001). Quand nous nous réveillerons d’entre les morts.
Coeuvres :Ressouvenances. P66.
• 2 Trakl, G. (1972). Œuvres complètes. Mayenne : Gallimard. P281.
• 3 Thoreau, H. D. (2007). Essais. Gémenos : Le mot et le reste. P88.