e-poésies
Fenêtre ouverte
ton regard
mi-craie mi-fusain
au bout de tes cils
une corniche
tes estafilades saturées de cendrées de lune tes lèvres
un gouffre
ta gorge
un fjord
ta silhouette sculptée à même le roc
ton échine millénaire ton flanc d’argile
cependant
quelques courbes m’échappent encore
où sont tes mains ?
où sont allés tes pieds ? retrouverai-je tes pieds dans la mer tes mains repoussant ses eaux?
une fenêtre sur ton corps
Susy Desroziers