Bureau de traduction
Rubaiyat d’Omar Kayyam
La tradition - fort exagérante - attribue plus de 1 000 quatrains à Omar Khayyam - et ses poèmes sont appelés « Rubaiyat » ; ce qui peut signifier « quatrains ».
À partir du premier quatrain du texte persan rendu en caractères latins, soit :
Khurshid kamândi sobh bar bâm afgand / Kai Khusro i roz bâdah dar jâm afgand / Mai khur ki manadi sahri gi khizân / Awaza i ishrabu dar ayâm afgand.
Grâce à la traduction contestée en Anglais de Edward FitzGerald (de 1859, le premier sur les 158 quatrains traduits) :
Awake ! for Morning in the Bowl of Night / Has flung the Stone that puts the Stars to Flight : / And Lo ! the Hunter of the East has caught / The Sultan’s Turret in a Noose of Light.
Je me permets de proposer :
Réveil, réveil ! Pour l’aurore, le soleil a jeté la pierre en plein dans la coupole de la nuit et il a poussé les étoiles à la fuite,
et regarde, regarde : lui, ce chasseur de l’Orient, il a attrapé la tourelle du sultan dans un noeud de lumière !
Traduction de Patrice Parthenay