La
page
blanche

La revue n° 61 Sans dessus dessous

Sans dessus dessous

NDLR : Nouvelle rubrique ou plutôt retour d’une rubrique disparue. Dans celle-ci, Patrick Modolo nous présentera des textes d’horizons différents mais toujours décalés. Une sorte de capsule humoristique avant de refermer la revue.

À BIEN Y RÉFLÉCHIR

- ce n’est pas parce qu’elles ont des pieds que les tables marchent

- on dit souvent que l’herbe est plus verte ailleurs. totalement faux. À Amsterdam par exemple, elle est juste meilleure.

- un bobo dans le baba c’est un peu con-con

- les nuits blanches tous les hommes sont gris

- si c’est pas demain la veille, c’est qu’aujourd’hui, c’est pas hier. Et pas la peine de chercher midi devant sa porte, car on est sûr de ne pas le trouver avant 14 heures

- Hitler, il avait une voix un peu nasillarde, quand-même

- le penseur de Rodin a l’air psychorigide

- On ne dit pas hiérarchie mais Gérard défèque

- le sens de l’humour est souvent chez le flic qui vous arrête un sens interdit

- le premier avril, moi, je me sens comme un poisson dans l’eau

- si « je est un autre », alors tuez moi

- pour tuer le temps rien ne vaut la pointe d’un stylo

- Boris, c’est un bon écrivian

- je ne sais pas trop ce que je préfère entre mourir enfermé dans une ferme et être emporté par une porte

- l’art d’aimer commence par l’art des mots

Patrick Modolo
(Aphorismes extraits du recueil «À bien y réfléchir »)