Notules de...
François Desnoyers
Le monde est un club privé
On frémit du bon Dieu dans le ventre de la ligne éditoriale.
Réduite à la dilution des faits, une génération de manipulés se traîne dans le limon de l’histoire, priant son ignorance d’avoir raison.
À genoux devant la télévision.
On fixe notre espoir sur un ballon. Le monde tourne avec fracas, droit au but.
Quelqu’un va se servir, on le sent. On entend déjà le frottement des mains, l’eau qui attend, pâmée.
Pervertie.
Car finalement, la déflagration sera lente et glissera dans les rues comme du sang.