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La revue n° 62 Notes de...

Notes de...

Maheva Hellwig

Les pensées silencieuses

Ce fil ininterrompu qui construit l’existence qui fait le lien en soi est inaudible lorsque la réalité lorsque la réalité est trop bruyante. Il arrive alors souvent de parler tout haut, involontairement, Comme une prière à soi-même d’assurer encore son existence. Comme pour avoir la sensation à soi-même, qu’on n’est pas un flux seulement liquide. Même si vous m’objectez qu’in fine l’être n’est rien d’autre qu’un TUBE (j’y préfère pour des raisons évidentes, le terme de TUYAU). Pourquoi TUYAU ? Parce que tuyau reste une entité physique avant toute chose, qui a pour utilité principale une antinomie de la physique pratique : contenir, maîtriser, canaliser des flux d’informations différentes soumises à des buts différents avec des destinées, sinon parallèles, bien souvent franchement antithétiques. Est-ce que le « tuyau » est sale ? Pourquoi ne pas lui préférer le tout mathématique -et ô combien élégant- objet « TUBE » ? Le tuyau n’est pas sale : Il rompt, il ploie, et c’est une réalité physico-chimique bien connue : il est rarement étanche !! il joue. Pourquoi pas les maths ? Parce que je ne sais pas compter.