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blanche

La revue n° 62 Notes de...

Notes de...

Pierre Lamarque

Note sur mes pseudonymes

Je suis en train de réfléchir tout haut à ce que peut bien représenter ce personnage de double féminin que je me suis créé et dont la signature se révèle au fil du temps qui s’enfuit en courant : je me posais aussi la question du temps, de la nature du temps, de la définition scientifique du temps… je suis allé voir des vidéos traitant ce sujet et je n’en suis pas revenu les mains vides, j’ai dû laisser un lien https://lapageblanche.com/le-depot/bancs/cultures/sciences
mais revenons à nos moutons raisonnablement à l’arrêt, je me demandais ce que m’apportait - parce que c’est sûr que ce personnage m’invite à suivre son patchouli, cette Isabelle H.
- calmée et francisée, qui est-elle ?
Si quelqu’un a une idée de ses véritables identités, pas moi… je trouve que plus elle vit plus elle se révèle différente de moi… ou plutôt plus elle s’empare de ce qu’il y a de plus superficiel, ma peau, et de plus profond, ma poésie, elle en fait autre chose que ce que je veux faire...
Et elle s’empare de moi …elle est extravertie, pas moi…elle est mon inverse, mon opposée
ou plutôt elle me rogne, elle ne laisse de ma pomme qu’un trognon…
Je crains que je ne puisse jamais plus m’en débarrasser, autant j’avais oublié Joe Pastry
mon premier pseudonyme, masculin dans mon idée, autant Isabelle H. me semble une personne obsédante, presque toxique, difficile à oublier, attractive…Je pense pouvoir l’oublier en choisissant un jour un troisième pseudonyme, mais pour le moment
je n’ai pas envie d’oublier Isabelle H…
Par exemple Isabelle H. est une star, se veut star, se vit star, une Rihanna bellissima, mais je ne veux pas de ça moi. Je ne veux pas de ça. Elle me pose la question « comment devenir une star ? » …elle est très candide …
Je lui dis - les pharaons t’expliqueront - le tout c’est d’avancer masqué, me sourit-elle tout en caressant sa chatte en train de tracer discrètement sur sa paume un sanglant zède.

Ô Isabelle H., si différente de moi, si caressante, et si insensible à la douleur quand il s’agit de me sourire, à moi seul !