e-poésies
TOUT SE FIGE, SE BRISE
dimanche matin au parc bordelais regardant les feuilles les arbres les oiseaux s’envoler s’échapper s’éloigner revenir et partir les gens passent marchent flânent vaquant vaguement à cet autre emploi du temps une fois la semaine
sur la marre un canard puis deux puis trois puis quatre et bientôt dix en ronde rappelant ces enfants qui dansent crient chantent
d’une fontaine jaillit l’eau en jet continu il fait bon il fait frais caresse de la météo un doux vent respire sac et ressac de la brise sur la peau
soudain tout se fige soudain s’arrête le temps
Patrick Modolo