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AUTEUR-E-S - Index 1

76 - Alexandre Poncin

Présentation


Notice Biographique



Alexandre Poncin livre une poésie intime de l’évènement, ouverte à la rencontre. Attentive autant qu'inquiète sa parole – porteuse de voix multiples – souvent se fait vive : elle est aussi bien appel que confidence. La violence et son ambivalente postérité constituent la trame de son écriture.


Plusieurs de ses poèmes ont été publiés, notamment dans les revues Cairns (n°28), Traction-Brabant (n°93, 96, 98), Lichen (n°62, 63, 70 à 75), L’ours dansant (n°4, 12), Hélas ! n°2.


Son premier recueil de poèmes, Le Malaise et l’Échappée est paru en septembre chez 5sens éditions.


Circonstances des saisons, recueil de tercets est à paraître chez le même éditeur au printemps 2023.


Un poème intitulé « Là-bas » est paru dans un recueil collectif intitulé Je te donnerai un paysage du haut duquel tu ne pourras pas te jeter aux éditions du Drame en août 2022.


Son travail s’élabore et se partage sur son site internet : alexandrepoemes.fr



réponses au questionnaire :


1. Vie Secrète de Pascal Quignard

2. "Obéissez à vos porcs qui existent, je me soumet à mes dieux qui n'existent pas" René Char, Fureur et mystère.

3. Je lis beaucoup de poésie et de littérature, ainsi que de la philosophie (déformation professionnelle) et des livres d'art. Par goût prononcé et du fait de mes études. 

4. Revues en ligne.

5. Le monde lit toujours, il y a une faim que la lecture avive peu importe le médium 

6. Msemmen avec caviar d'aubergines et hoummous et autres mezzo-soprano

7. La nuit je mens d'Alain Bashung (et tout Bob Dylan indistinctement), pour le film tout Bergman ou Fellini et Oslo, 31 Août de Joachim Trier

8. Traction-Brabant, lecture bandite, sauvage foutraque et donc belle.

9. Des amours transies qui resteront innomées.

10. La philosophie et l'art, la musique (guitare) puis la poésie, gouffre sans fin duquel je n'ai pas réchappé.

11. Produire est nécessaire pour combler la béance de notre faim.

12. J'écris de la poésie pour tous les décentrés, qui ont une flamme d'aucun feu qui leur tient au ventre. Qui ne savent que brûler. 



Parcours poétique :



J’écris d’abord vitalement : pour réinstaurer en mon corps sa respiration et son mouvement propres, pour retrouver son écoulement incontrarié.


Pour retrouver mon chant.


Alors je m’efforce quotidiennement de sortir d’une sidération – j’ose dire d’une violence, somme toute ordinaires. Celles d’une vie qui se fait, se défait, souvent malgré elle et qui n’a pas souvent les mots pour se dire quand tout autour se tait et qu’on l’invite à parler.

Écrire donc, attentif au temps, cherchant l’inespéré, l’amour d’une rencontre, l’épreuve d’une liberté jamais vraiment saisissable. La recherche n’est pas isolée, encore moins solitaire. Elle est partagée, et j’espère commune. Elle trouve raison dans une ouverture sans retour possible ni souhaitable.


Si la beauté est bien dicible, elle a avoir avec une forme rétive d’évidence. Je souhaite parvenir à quelque chose comme une exactitude poétique, pour y suivre sa voie, voire m’y identifier.

Je privilégie une écriture de la parole vive, de l’adresse et de la confidence à l’autre, peu importe son nom, ses traits apparents, son visage. Poésie intime de l’évènement et de la rencontre, pour sortir de soi. Paroles souvent laissées à elles-mêmes, en suspens, attendant une réponse offerte à l’imagination.


Aucune forme stylistique n’est vraiment négligée même si c’est en vers qu’on dit libres que j’écris de façon privilégiée.

Mes tercets et poèmes courts sont pour une bonne part redevables, dans leur esprit et quelquefois dans leur lettre, à la tradition poétique japonaise du haïku et du senryû pour lesquels j’éprouve un vif intérêt. Cela doit être mentionné tant cela infuse dans ma pratique quotidienne de l’écriture.


Je revendique enfin une approche sérielle dans mon travail, remettant sur le métier quantité de thèmes et d’objets chéris. Autant de variations, d’effleurements nourris et constants.



Publications :



Livres


à paraître en 2023 : Circonstances des saisons, livre de tercets, chez 5sens éditions.


15 septembre 2022 : Publication de Le Malaise et l’Échappée, recueil de poèmes chez 5sens éditions (dir. Anne-Lise Wittwer).


8 septembre 2022 : Publication d’un poème, « Là-bas », au sein d’un recueil collectif intitulé Je te donnerai un paysage du haut duquel tu ne pourras te jeter, aux éditions du drame (dir. Sidonie Gaulin & Michèle Barcena-Sougavinski).



Revues



Février 2023 : publication du poème « La lumière aujourd’hui… » dans le Soliflore 127 de la revue Nouveaux Délits (dir. C. G. Canalès) [en ligne].


Février 2023 : publication de deux suites ou listes-répertoires intitulées « Quatre plans de coupes » et « Choses infimes » dans le numéro 81 Lichen [en ligne] (dir. E. Bec) (ISSN 2494-1360).


Janvier 2023 : publication d’une suite trois poèmes intitulée « Effractions Cutanées » sur le site de L’Oupoli (Ouvroir de poésie libre) (dir. M. A. Real, J-J. « Yann » Brouard et A.Rivière Kéraval) [en ligne].


Janvier 2023 : publications de trois poèmes, « Dans ma solitude… », Bouée d’un visage… », « Le sel de mes larmes… », dans le numéro 32 de la revue Cairns (dir. P. Joquel), sur le thème « Frontières » du 25ème Printemps des poètes 2023 [papier] aux éditions de la Pointe Sarène et aux éditions Gros Textes (ISSN : 1959-2523).


Janvier 2023 : publication d’un poème et d’un fragment poétique dans la revue Hélas!, 1er numéro de la collection Cahiers Rouges [en ligne], « Ton bout rougi… » et « Tu sais lire l’alphabet… » (dir. S. Pierre).


Janvier 2023 : publication d’une série de trois poèmes, « Trois rêvées de soleil pansu », dans le numéro 80 de la revue Lichen [en ligne] (dir. E. Bec) (ISSN 2494-1360).


Décembre 2022 : publication de plusieurs fragments extraits d’un recueil en préparation intitulé L’Arc du chant, dans le numéro 101 de la revue/poézine Traction-Brabant (dir. P. Maltaverne), intitulé « Moi, j’dis ça, j’dis rien, hein ! » [papier et en ligne] éditée par l’association Le Citron Gare (ISSN : 1771-4788).


Novembre 2022 : publication de deux fragments poétiques (« Souviens-t’en !… » et « Dans l’angle mort du territoire… ») extraits d’un recueil en préparation intitulé L’Arc du chant, dans le numéro 2 de la revue Hélas !, « Forêt lointaine » (dir. M. Limosino) [en ligne]


Août 2022 : publication d’une suite de trois poèmes, « Bleus d’Asse » VI à VIII dans le numéro 75 de la revue Lichen (dir. Elisée Bec) [en ligne] (ISSN 2494-1360).


Juillet 2022 : publication d’une suite de quatre poèmes, « Bleus d’Asse » I à IV dans le numéro 74 de la revue Lichen (dir. Elisée Bec) [en ligne] (ISSN 2494-1360).


Juin 2022 : publication de deux poèmes, « Longtemps je me levais… » et « Trempé » dans le numéro 73 de la revue Lichen (dir. Elisée Bec) [en ligne] (ISSN 2494-1360).


Mai 2022 : publication de deux poèmes, « Butin » et « Mes pensées » dans le numéro 72 de la revue Lichen (dir. Elisée Bec) [en ligne] (ISSN 2494-1360).


Avril 2022 : publication de deux poèmes, « Vif » et « Bête curieuse » dans le numéro 71 de la revue Lichen (dir. Elisée Bec) [en ligne] (ISSN 2494-1360).


Mars 2022 : publication de deux poèmes, « L’été de ton impatience » et « Ronce » dans le numéro 70 de la revue Lichen (dir. Elisée Bec) [en ligne] (ISSN 2494-1360).*


Décembre 2021 : publication de trois poèmes, « La soif », « Fleur d’amande » et « Et tout ça pour quoi ? » dans le numéro 96, « Vaque ! Saint pour Noël ! » de la revue/poézine Traction-Brabant (dir. Patrice Maltaverne) [papier et en ligne] éditée par l’association Le Citron Gare (ISSN : 1771-4788).*


Octobre 2021 : publication d’un haïku, « Grillon », dans le numéro 12 de la revue/journal L’ours dansant (dir. Dominique Chipot). Numéro portant sur le thème « nature estivale » [papier et en ligne] édité par l’association 100% haïkus (ISSN en cours).*


Août 2021 : publication du poème « D’amour agir enfin » dans le numéro 63 de la revue Lichen (dir. E. Bec) [en ligne] (ISSN 2494-1360).*

Juillet 2021 : publication de deux poèmes, « Toutes ces choses… » et « Nuit », dans le numéro 62 de la revue Lichen (dir. E. Bec) [en ligne] (ISSN : 2494-1360).*


Avril 2021 : publication de trois poèmes, « Z le maudit », « Coquelicot » et « Éclair », dans le numéro 93 « À quand un poèmodrôme » de la revue/poézine Traction-Brabant (dir. P. Maltaverne) [papier et en ligne] éditée par l’association Le Citron Gare (ISSN : 1771-4788).*


Janvier 2021 : publication de deux haïkus, « Vent III » et « Vent V » dans le numéro 28 de la revue Cairns (dir. Patrick Joquel) sur le thème du désir dans le cadre du Printemps des Poètes 2021 [papier] aux éditions de la Pointe Sarène et aux éditions Gros Textes (ISSN : 1959-2523).*


Décembre 2020 : publication d’un haïku, « Masques », dans le numéro 4 de la revue/journal L’ours dansant (dir. D. Chipot). Numéro spécial en soutien aux artistes et personnels du spectacle vivant [papier et en ligne] édité par l’association 100% haïkus (ISSN en cours).*



Collaborations, reprises et partages



(à paraître au Printemps 2023) : illustration des pages intérieures du recueil de tercets Circonstances des saisons par Eric Leroux (frontispice, illustrations des pages de sections, etc.)


Depuis janvier 2023 [en cours] : collaboration avec la revue/édition La Page Blanche (dir. Mathieu Lorin et Jérôme Fortin pour LPB éditions).


Depuis décembre 2022 [en cours] : « Espaces Élargis » est le nom de la collaboration effectuée avec Étienne Rousseau, artiste en arts visuels basé au Québec. Réalisation d’une série d’œuvres peintes auxquelles répondent mes poèmes (« Ecchymose », « Pluie de météores », « Soirée en mer », « Brasier », Lueurs bleues », la série des « Exploration », « Amas stellaire », « Séduction »).


Septembre 2022 : illustration de première de couverture du recueil de poèmes Le Malaise et l’échappée par Pierre Ausserre : « cueillir une rose ».


Septembre 2020 : partage du haïku « Arbres I » sur le site Fragment de sens, par Barbara Sabaté Montoriol, dans le cadre de sa chronique « Le dit de l’image » #439. *



*sous le pseudonyme d’Alexandre Aumégasse.




Éléments biographiques


1995 : Naissance à Béziers, Hérault.


2014-2021 : Étudie la philosophie, les sciences humaines et sociales à l’université de Rennes 1.


2017 : Obtention d’une licence en sciences humaines et sociales mention philosophie à l’université de Rennes 1.


2019 : Obtention d’un master recherche en sciences humaines et sociales mention philosophie à l’université de Rennes 1.


2021 : Obtention d’un master MEEF (métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation) parcours philosophie à l’université de Rennes 1 et à l’I.N.S.P.E. de Bretagne.



*


« Espaces Élargis » : à propos de la collaboration avec Étienne Rousseau, artiste en arts visuels


Cette collaboration est née fin 2022, entre Alexandre Poncin, poète et écrivain français et Étienne Rousseau, artiste en arts visuels de Québec.

Biographie d’Étienne Rousseau :


Originaire de Lotbinière, je vis et travaille à Québec. Je détiens un baccalauréat et une maîtrise en arts visuels de l’Université Laval. Depuis mes études, j’organise et je m’engage dans divers projets artistiques pour promouvoir la culture et rendre l’art accessible à tous. Mon implication envers ma pratique a été soulignée par l’obtention de différentes bourses ainsi que par la participation à plusieurs expositions nationales et internationales telles qu’en Belgique et en Italie.


Je collabore présentement avec Alexandre Poncin, poète et écrivain français, sur un projet commun alliant ses poèmes et mes peintures.

Conjointement à mon travail en art actuel, je suis professeur en arts visuels au Cégep.



Ce projet est la rencontre entre deux médiums, deux mondes qui se côtoient, résonnent ensemble et qui se font écho l’un l’autre. Nous nous sommes embarqués dans cette aventure commune pour étendre, enrichir et approfondir la matière respective de nos œuvres. Pour donner à entendre la polyphonie des voix inscrites dans la peinture même, et pour faire surgir les présences vivantes et qui affleurent dans le corps et le tracé du poème.


Une rencontre, en somme, qui permettrait de mesurer l’empan du silence : allant du silence de la peinture à celui de l’écriture.

Les œuvres d’Étienne Rousseau tracent un espace élargi, sans jamais le limiter ni l’obturer. Cet espace est nu, ouvert aux manifestations et phénomènes naturels mais aussi à la rêvée intime, désirante de l’humain.


Nous nous tenons devant un espace augural dans lequel effets de lumières et de couleurs esquissent des formes mouvantes, des configurations et des échanges possible entre les différents éléments contenus. Cet espace accueille des présences fluides, labiles – presque vacillantes, aux confins du visible.


La contemplation de ces œuvres nous fait déceler un faim tenace, persistante et sourde – flamme d’aucun feu – se consumant sans mourir dans sa diversité de couleurs, de teintes, de lumières et d’ombres.


Je souhaitais honorer ces espaces brûlants, cette rencontre avec l’exploration artistique d’Étienne. J’ai puisé dans ce feu et j’y ai allié ma faim propre avec mes mots et cet autre espace intime qu’est l’écriture.

Vous pouvez découvrir les fruits de notre collaboration sur nos pages instagram respectives, sur ce site même ainsi que sur le site d’Étienne Rousseau.



PRESSE


Septembre 2022 : interview écrite 5sens éditions – Le Malaise et l’échappée


Pouvez-vous nous présenter votre ouvrage ?


Le Malaise et l’échappée est un livre de poèmes qui retrace le parcours d’une vie en train de se faire, malgré les résistances – parfois massives – que lui opposent à la fois le cours des événements extérieurs et celui, plus sourd mais non moins agité, de l’intérieur.


Fruit de plusieurs années d’efforts, ce livre porte donc la trace d’une violence latente avec laquelle il me faut vivre. Elle n’a rien d’extraordinaire, elle est presque sans nom, et d’autres assurément en partagent le poids.


J’ai voulu retracer le parcours de cette édification. De cette prise de l’esprit et du corps avec le malaise, et de l’engourdissement du cœur qui en suivit. Mais j’ai aussi voulu dire les moments d’affrontement, les éclats, les fêtes et les sursauts qui me firent espérer à nouveau en l’impermanence de cet état. Il y a des joies et des colères inentamées.

Je me suis démené avec le problème toujours posé de la violence, et j’ai tenté d’en distinguer la part mortifère – son héritage, de la part la plus vitale.


S’il m’était permis de nommer autrement ce livre avec les mots d’un autre, j’aurais peut-être choisi Songs of Love and Hate, en mémoire de Leonard Cohen, qui m’apprit que le cœur devait se briser s’il voulait ne pas s’éteindre.


Pourquoi écrivez-vous (et spécialement de la poésie) ?


J’écris d’abord vitalement : pour réinstaurer en mon corps sa respiration et son mouvement propres, pour retrouver son écoulement incontrarié.



Quelles sont vos inspirations pour votre travail ?


Ce livre court sur plusieurs années, et sa maturation fut longue et malaisée. Certains poèmes sont en ce sens plus tributaires de celles et ceux qui me précédèrent. Cette dette je la reconnais et la célèbre.


La poésie de René Char, d’Andrée Chedid, de Louise Glück et de Philippe Jaccottet et bien d’autres infusent dans mes vers.


Mais je veux attirer l’attention sur une caractéristique propre à ma recherche qui est l’intérêt porté à la peinture, et dans une moindre mesure la musique. Bien souvent j’ouvre et consulte les livres d’artistes plus que les dictionnaires et les textes littéraires pour honorer ce souci d’exactitude poétique dont je parlais.


Les œuvres de Geneviève Asse, Francis Bacon, le Caravage, Pierre Soulages, Vincent Van Gogh, Claude Monet (pour ne citer que les sources les plus manifestes) répondent souvent plus adéquatement aux problèmes qui me sont posés.


Il me faut également parler des discussions et de la correspondance animées que nous menons depuis plusieurs années Pierre Ausserre et moi sur les terrasses des cafés ou à distance. Son travail de peintre et nos échanges me sont précieux. Je le quitte souvent la tête pleine et fourmillante d’idées, de suites de mots, de projets, etc.

Pierre Ausserre a réalisé le beau dessin, intitulé « cueillir une rose », qui illustre en première de couverture mon livre. Je tiens à nouveau ici à l’en remercier.


Quels sont vos projets réalisés cette année et vos projets futurs ?


Durant l’année écoulée j’ai participé à plusieurs revues papier et en ligne, dont Traction-Brabant et Lichen.

Début septembre 2022 j’ai participé au recueil collectif de poèmes et de créations sonores, Je te donnerai un paysage duquel tu ne pourras te jeter, aux éditions du drame (une jeune maison d’édition québécoise). C’est un beau livre, sensible et cru. Je suis fier et heureux d’avoir pu participer à cette aventure collective.


Concernant mes futurs projets j’ai terminé la rédaction de deux livres de poèmes, Circonstances des saisons, qui comporte des tercets inspirés aussi bien de la tradition poétique japonaise et de la spiritualité zen que des approches plus libres et foutraques d’auteurs américains comme Jack Kerouac et ses fameux poèmes pop ; puis Paroles mendiantes, recueil de poésie poursuivant par des voies et des moyens nouveaux le problème qui fut le mien dans Le Malaise et l’échappée.


Retrouvez l’ouvrage directement dans notre catalogue !


*


Recension par P. Maltaverne sur son site Poésie Chronique ta malle


Publié par « 5 Sens Éditions », « Le Malaise et l’Échappée » d’Alexandre Poncin, présente l’enthousiasme d’un premier recueil. [cliquer sur le texte pour lire la suite]