Le dépôt
Mission traduction 1: Emily Dickinson, CS Peirce, A Nightingale, Buddha, Li Bai, E M Herrera
La '' Nature'', c'est ce que nous voyons -
La Colline - l'Après-midi -
L' Écureuil - l'Éclipse - le Bourdon -
Non - la Nature, c'est le Paradis -
La Nature, c'est ce que nous entendons -
L' Ortolan - la Mer -
Le Grillon - le Tonnerre -
Non - la Nature, c'est l'Harmonie -
La Nature, c' est ce que nous connaissons,
Mais sans savoir bien l'exprimer
Tellement Notre Sagesse est entravée
Par sa Simplicité.
Emilie Dickinson
Trad G&J
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« Certaines non-conformités sont permises ; d’autres (jugées dangereuses) sont interdites. Celles-ci différent en différents pays et différents âges ; mais, où que vous soyez, qu’il soit dit que si vous maintenez sérieusement une croyance taboue, alors vous pouvez être parfaitement sûr d’être traité avec une cruauté moins brutale mais plus raffinée que la chasse au loup. Ainsi, les plus grands bienfaiteurs intellectuels de l’humanité n’ont jamais osé, et n’osent pas plus maintenant, prononcer toute leur pensée. »
C.S. Peirce
Trad G&J
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Au coin de la rue
Un dragon attend
Que sa queue tourne
Pour qu’il puisse la manger.
La queue, c’est toi,
Mais si tu arrêtes de regarder
Dans les placards
Et autour des portes;
Si tu t’assois et attends,
Tu es le dragon.
Andrew Nightingale
Trad G&J
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Mieux vaut vivre un jour
pour voir la montée et la chute des choses
que vivre cent ans
sans jamais voir la montée et la chute des choses. »
Gautama Buddha, Dhammapada 8.113
Trad de l’anglais : G&J (le texte original anglais se trouve dans le dépôt
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Les oiseaux ont disparu dans le ciel.
Maintenant le dernier nuage s’écoule.
Nous nous asseyons ensemble, la montagne et moi
Jusqu’à ce qu’il ne reste que la montagne.
Li Bai/Li Po
Langue originale chinoise
Traduction en anglais par Sam Hamill
Traduit de l’anglais par G&J
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Mon silence est plus létal que tes mots
Ta voix brise les forêts de la colère
Et de nouveau tu sors de nulle part
Après autant de promesses
il ne reste que toi, c’est toi
et l’univers de tes yeux
conspire contre le temps.
Nous sommes un instant dans ce monde
et le néant nous submerge encore
dans l’angoisse fébrile de la désuétude […].
Elías Mondragón Herrera
Traduit par Adriana Dumitrescu