La
page
blanche

Le dépôt

PAGE NOIRE

Mission traduction

Mission traduction 1: Emily Dickinson, CS Peirce, A Nightingale, Buddha, Li Bai, E M Herrera

La '' Nature'', c'est ce que nous voyons -

La Colline - l'Après-midi -

L' Écureuil - l'Éclipse - le Bourdon -

Non - la Nature, c'est le Paradis -

La Nature, c'est ce que nous entendons -

L' Ortolan - la Mer -

Le Grillon - le Tonnerre -

Non - la Nature, c'est l'Harmonie -

La Nature, c' est ce que nous connaissons,

Mais sans savoir bien l'exprimer

Tellement Notre Sagesse est entravée

Par sa Simplicité.

 

Emilie Dickinson

Trad G&J

***

 

« Certaines non-conformités sont permises ; d’autres (jugées dangereuses) sont interdites. Celles-ci différent en différents pays et différents âges ; mais, où que vous soyez, qu’il soit dit que si vous maintenez sérieusement une croyance taboue, alors vous pouvez être parfaitement sûr d’être traité avec une cruauté moins brutale mais plus raffinée que la chasse au loup. Ainsi, les plus grands bienfaiteurs intellectuels de l’humanité n’ont jamais osé, et n’osent pas plus maintenant, prononcer toute leur pensée. »

C.S. Peirce

Trad G&J

 

***

 

Au coin de la rue

Un dragon attend

Que sa queue tourne

Pour qu’il puisse la manger.

 

La queue, c’est toi,

Mais si tu arrêtes de regarder

Dans les placards

Et autour des portes;

Si tu t’assois et attends,

Tu es le dragon.

 

Andrew Nightingale

Trad G&J

***

 

Mieux vaut vivre un jour

pour voir la montée et la chute des choses

que vivre cent ans

sans jamais voir la montée et la chute des choses. »

 

Gautama Buddha, Dhammapada 8.113

Trad de l’anglais : G&J (le texte original anglais se trouve dans le dépôt

 

***

 Les oiseaux ont disparu dans le ciel.

Maintenant le dernier nuage s’écoule.

Nous nous asseyons ensemble, la montagne et moi

Jusqu’à ce qu’il ne reste que la montagne.


Li Bai/Li Po

Langue originale chinoise 

Traduction en anglais par Sam Hamill

Traduit de l’anglais par G&J

 

***

 

Mon silence est plus létal que tes mots

Ta voix brise les forêts de la colère

Et de nouveau tu sors de nulle part

Après autant de promesses

il ne reste que toi, c’est toi

et l’univers de tes yeux

conspire contre le temps.

Nous sommes un instant dans ce monde

et le néant nous submerge encore

dans l’angoisse fébrile de la désuétude […].


Elías Mondragón Herrera

Traduit par Adriana Dumitrescu