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NON ! LES ÉTOILES NE NOUS SONT PAS DESTINÉES

 (Résumé)

J’écris là où n’arrive pas la lumière

  Dans mes mots se dissimule un extraterrestre enfant !

   A quel degré exact les mots commencent à fondre ?

   Comme s’il était facile d’ouvrir les yeux

   Et avec ma main faible je distribue le jeu

   Ecrire c’est partir chacun de son côté je crois ?

J’écris mais je n’y suis pas encore

Mes mots sont mauvais mais la lumière est belle !

J’écris très bien mais je n’y suis pas encore

Même très beaux mes mots défaillent

J’écris pour me cacher du vent

J’écris et les autres suivront

   J’arrive si tard dans la vie qu’il est tôt dans la mort

   Et les arbres morts me font encore de l’ombre non ?

   Je suis le seul coupable de mes guérisons

La poésie filtre mes prières

L’intuition d’un possible

    Et pourquoi je mérite tant de belles choses ?

    Psychotique express !

La poésie est un enfant qu’il faut punir !

Je n’explique pas bien la lumière que j’engendre

Rien ne meurt car Dieu bouge

Mon âme est organique elle pourrira comme le reste !

Mes prières ont une faible empreinte carbone

Je ne suis seul que de l’intérieur

Et qui aurait cru que je sauverai le monde ?

La mort dépend aussi de la gravitation ?

Dieu ne prescrit pas de médicaments sur ordonnance !

Quelle est cette aile noire qui me masque la vue ?

D’un Rimbaud relatif à un autre absolu !

Piéton sans voyageur

Et je remercie ceux qui me rendent le chemin difficile

Je passe de la brûlure à la lumière et réciproquement

C’est le premier regard du monde qui compte

C’est le premier mot du monde qui compte

Je ne crains pas le mental de la bête

La poésie ne me délivre pas du mal

Où étais-je du temps où la terre était plate ?

Et que s’est-il passé ces derniers dix mille ans sans moi ?

Les lois de la gravité m’ordonnent de rester terre à terre

Ce qui se dit se dit pour toi m’a confessé l’oracle

Je réclame Dieu et j’obtiens son prophète

Néandertal s’épile les sourcils

Non ! Les étoiles ne nous sont pas destinées !

L’oracle ne se consulte pas deux fois

Je coagule au soleil et les étoiles tombent de haut

Je n’en ai plus rien à foutre car tout est lumière !

Et le ciel demeurera sans personne

Vieillement écrire c’est déjà atteindre l’enfance de la mort

Rien ne vient à la surface ni la lumière ni les mots

La nuit entend mes prières