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Le dépôt

AUTEUR-E-S - Index I

104 - Rosalia Domenech Margui

Mer Cure Oh ! Chrome

La technique est celle du collage / scotchage 

et dans ce cas la dimension (13x9) est celle d’un chromo



Enchaîner des connaissances en miniature. Une connaissance animale 

inépuisable. Sans erreur toute entière cette connaissance. Une puissance facilement immatérielle. Au cœur du noyau  une aventure bien modeste. Source matière  secrète  par sa nature.


Avis aux arguments de légende vaporeux, traversant libres. Profondeurs en vitesse enfantine. Utile, la nature les distingue de la superstition avec des preuves à l’appui. Sans toucher au langage en savoir davantage.  Voici une projection très agrandie qui donne matière à réflexion. 


Tout de même il faut déplier votre étonnement. Pêchez donc. Au fur et à mesure, en remontant par le flanc encore mal cicatrisé, il s’inscrira dans un diagramme au fil d’or qui comporte trois yeux, un portrait comme l’eau habituée aux gestes nécessaires, fleurissant librement au ras de l’eau décomposée. Les fraisiers, élégants, en été ont vos yeux.


En clair, voici des détails manufacturés avec bienfaisance fondée,

prêts à vous montrer leur expérience de l’été qui ne s’arrête jamais.

Parfaitement prêts, ça devrait marcher. Voici  les plus petits, les très aimants, les fort inébranlables accents indispensables. Ils ont de grands desseins : sous des brins de matière, ils cachent un secret.


De plus en plus près arrêtez les yeux. Ah! encore des paroles tendres, seule la faiblesse avantage les corps. Ainsi, en tous temps, une tempête de sable voilera ton visage d’une grande beauté. Très vite, depuis le sel coûteux jusqu’au diamant rugueux, une goutte d’eau de mer révèle une coquille.


Et maintenant, parfaitement semblables, mûrs, jaillissent renversés : timbre volcan, feuille instrument, étoile rabot, rustique bonté. Dès leur première plongée, sauteront dans le vide, ne sachant pas mentir.


Les mystérieuses et terribles parfois, foules, patiemment éloignées de chez elles, reflètent la lumière du soleil cachée au fond de la mer. Elles recueillent d’étonnantes découvertes. Nous essayons de trembler sous leur joug, en tout cas.


Grâce à la floraison de la greffe, nous pouvons ajuster ses pétales autour des lettres. Ô sœurs inconnues, agissez rapidement et enduisez toutes ces plaies. Les chevaux des soldats à l’emplacement voulu encombrent un homme. Tels des secrets, les troupeaux qui naissent se précisent visiblement pour attirer juste des lignes greffées en chaînons au pied d’une fourche-bêche. 


Ces lettres qui reviennent sans cesse, l’une après l’autre, cherchent la lumière enveloppées de terre. Plus intime encore aspirante est ma joie. Lisible en filigrane, la réalité exprimée par un symbole conducteur, brûlant et significatif, vous trouve relisant papiers sans bruit tel un patient ami.


Étonnante bonté, condamnée à répondre aux mêmes hommes enrichis. Obligé d’employer des mots proches, un langage est servi qui soulève et emporte. J’ai entendu sa clameur de toutes parts. Dans les courses de taureaux, mon cœur en moi s’est révélé corde à leur cou. 

Formule qui demeure bijou électrique à ce jour bref noué. Les gens disaient : se mêler à tout multiplie, pour le faire roi, l’aimé réseau.

L’un de ces hommes est un percepteur-douanier habitué à manier le bois, les rochers et les bergers. Il a écouté le vent qui mugit : « vous brûlez. » L’autre, un jeune homme secrétaire à l’entrée d’un sentier, parfaitement détendu. Il est très au courant, tantôt inquiet, tantôt entouré de flammes. Les entrailles du sol s’inclinent devant le feu et le vent de départ d’une douceur pénétrante, poursuivies sur les quais presque voilés alors.


Imprenable vouloir bâti sur l’eau, une espèce de torpeur proche subsiste tout au long de l’écho. Comme ces lettres, déjà profonde farine ou bien humble levain de voix arrosées d’huile; avec deux brins rayons, le tracé du dessin d’une hirondelle capturent.


Fais comme moi, labyrinthe mémoire. Un tracé exact s’est glissé sous ta voie de départ. Découvertes, circulez substantielles ! Je désire, en couleur, incendiée, recevoir une erreur impossible, c’est vrai. On peut chercher , écrites du doigt , de plus complémentaires cicatrices séquelles à provoquer.


Dans quelques instants, je ne verrai plus que les forces aveugles de la nature, disposées en massifs multicolores aux détails minuscules. Lieux débroussaillés, mots croisés qu’on n’a pas reconnus viennent sur un pied près du sol auxiliaire. Par un coup de veine, ils font sourire un secret morceau de sucre dans l’eau auquel on a bandé les yeux.


Tandis que l’ordre du monde produit des monstres, en quelques lignes tremble l’horizon, et humain, le soleil, dans le ciel, donne une explication en s’appliquant beaucoup. De plus en plus près, arrêtez les yeux. Seule la faiblesse même avantage les corps.


Est-ce que je comprends mieux toutes ces formes et leurs fentes ? À moins de vouloir fermer les yeux jusqu’à chaque graine soulever, je visite les forces physiques d’où viennent ces organismes rouges. Mais pourquoi sont-ils rouges ? L’exécution du plan perle interrompt ma recherche.


Voilà où je veux en venir. Sur ce timbre. Autour de son secret à tâtons. C’était du feu ! À peine son identité nommé existence entière, je reconnus son frère le bois aimé, prêt à l’emploi. Bien entendu, l’œil ouvert et l’oreille tendue également fournis, inutile d’être jaunis les blés, déchirés, battus à volonté en glace vive.


Du gris et du noir naïfs j’implore le secours. Pourtant, dans le mot trompe-l’œil, la joie de l’être à la veille de sa révolte a une double signification : comme toile araignée ou abeille nectar ordinairement perfectionnées.


Défriche par coeur ce quotidien aplomb. Dans cet univers turbulent et épuré, la finesse du grain de peau le plus ingénu éprouve une joie. Il ne manque à la brise du soir faisant le tour exprès, qu’un tourbillon, pas une idée. Plissés, allègrement unis, profonds, moroses; en signe de fête, vous diront leur secret.


Je sens qu’il va falloir se nourrir dans de telles conditions. L’infini dégradé asymétrique ment. Privilège lyrique des genoux ingénus. Au fond de l’œil s’y arrête l’extrême délicatesse de la sève qui amplifie, accélère ou freine ses battements, les digérant.


Je sens qu’il va falloir se nourrir dans de telles conditions. L’infini dégradé asymétrique ment. Privilège lyrique des genoux ingénus. Au fond de l’œil s’y arrête l’extrême délicatesse de la sève qui amplifie, accélère ou freine ses battements, les digérant.


Non loin de l’entrée d’un jardin voici que, ignorant ce débat, nul ne voit d’inconvénient à tenir ses comptes, faire la cuisine, laver la vaisselle. Il lui avait répondu, je répondis, il me fut répondu :  contre l’azur meilleur en place devenez erratum viager.