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Considérations sur la revue et sur le site Lpb par Pierre Lamarque

Présentation détaillée de la revue Lpb



'Simple poème', 'Poète de service', 'Séquences' et 'Pièces' sont les quatre rubriques de la revue consacrées à la création …



'Simple poème’ - au singulier - met en avant un poème ou plus. La lecture de la revue commence par un poème ou des poèmes que nous voulons mettre en avant…


‘Poète de service', écrit avec un s s’il y en a plusieurs, veut donner un aperçu du style d’un auteur. Avec pour chaque auteur une page en moyenne contenant quatre ou cinq poèmes et une brève présentation.


Les 'Séquences' sont des suites de textes qui forment un ensemble.


'Pièces' termine la partie création de la revue. Il faut toujours garder à l’esprit que la revue Lpb ne doit pas dépasser trente pages, une vingtaine supplémentaire étant occupées par la Page Grise.

‘Pièces’ est un titre littéraire sobre et efficace, élégant - élégant vient du latin elegantia, elegans, signifiant 'qui sait choisir' , un terme qui colle avec l’idée que je me fais de notre revue de poésie, et si c’est la première fois que le terme est utilisé comme synonyme de poème, tant mieux, c’est un plus … à cause de sa polysémie le mot est riche de sous-entendus…le mot ‘pièce’ convient pour la revue Lpb… de lui-même et à sa façon le mot pièce peut déclencher une rêverie…



Quant aux illustrations de la revue Lpb : la revue ne consomme pas beaucoup d’encre de couleur : premier page recto verso, page de séparation entre la revue et la page grise, dernière page. Ceci dans un souci de concentrer l’attention sur les textes. Mais une image supplémentaire est possible si nécessaire.


(Je paye toujours l’entretien du site Ionos (autour de 120 € par an) qui nous héberge et je tiens à rester ainsi un mécène…de cette façon Lpb n’a aucun frais à débourser pour exister...

Quand hélas le moment sera venu, un autre pourra devenir mécène à ma place de la même façon… Ainsi Lpb n’a pas besoin d’argent pour vivre et peut même espérer en gagner un tout petit peu grâce aux adhésions à l’association, aux dons, au mécénat, aux éditions…).


Lpb est une alvéole sociétale qui ne recherche pas de subventions, ne tient pas à dépendre d'une administration locale, régionale, d'état. . Lpb n’est pas une association d’intérêt public. Elle est un organisme d’intérêt privé à but non lucratif qui fonctionne selon nos intérêts propres, personnels et collectifs, et nos confiance réciproques, exclusivement...




Poètes du monde, Mission traduction, Zoom


La mission de Lpb, dans ces trois rubriques est la même : faire connaître aux lecteurs de la revue des poètes à la notoriété certaine, ou qui mériteraient d’être connus… ce sont des éléments de référence en ce qui concerne nos goûts poétiques, des traits de caractère de la personnalité de la revue, des moyens d’affirmer qui nous sommes en affirmant notre goût, de façon à établir un climat de confiance entre les lecteurs et Lpb. Aussi, en particulier en ce qui concerne les traductions, prouver que Lpb est actif dans sa recherche de raretés : avec de nouvelles traductions originales grâce à G&J, plus sûrs d ’eux-mêmes depuis que le traducteur DeepL permet à G&J d’assurer un filet de sécurité quant à la qualité des traductions... 



Notes et notules


Les notes de Maheva Hellwig et de Jérôme fortin qui débutent les notes critiques de Lpb n.66 se ressemblent : ce sont des réflexions - thèse, antithèse, synthèse qui se présentent sous une forme dialectique.


La note de Tristan Felix est polémique, elle dénonce, elle est critique au sens premier du terme; avec la présentation en anaphore des arguments, elle les survole en dévoilant une vision acerbe et juste des défauts de notre société.


La note d’Andrew Nightingale est la note d'un penseur qui approfondit ses recherches. Elle laboure des concepts comme celui de justice, et partant, de politique et de rhétorique. Cette critique développe une réflexion approfondie.


La note de Jean-Michel est une note critique sur les aspects en poupée russe de l’oeuvre littéraire de Herman Melville, en particulier Moby Dick - Melville, un des meilleurs écrivains qui soient, au merveilleux style qui donne beaucoup de plaisir à sa lecture... Cette note est une note érudite, faisant référence à la philosophie, la philosophie étant pour l’auteur une façon de penser le monde et sa littérature qui permet une approche de la réalité de l’écrivain fameux.


Les notes, à la différence des notules, font le tour d’une question.


Les notules de Bruno Giffard et de Simon Langevin sont des associations d'idées qui démarrent pour le premier par la vision du carré vert d’un jardinet urbain; pour le second par la vision d'un carré de ciel nocturne…La notule de Pierre Lamarque aborde la question de l’idée elle-même : que-ce qu’une idée…la notule de Clément Paulin aborde la question du genre littéraire du journal. Pourquoi un journal…


On le voit, les notules sont comme qui dirait des jaculations d’idées, des jaculations qui vont droit à l’essentiel de ce que veut dire l’auteur, grâce à leur forme brève.



Figures libres 


Sandrine Cerruti signe aussi ses écrits sous le pseudonyme Béatrice Nizza. Elle présente dans ses figures libres une approche originale de la poésie et des arts avec des citations (seize citations dans le n°66) accompagnées quelques fois de liens que l’on peut consulter sur internet pour approfondir le sujet. Les figures libres de Béatrice Nizza forment un pont, une passerelle entre poésie, arts, internet.

Il s’agit ici d’un vrac de citations, ce côté vrac ne diminue pas le plaisir de la lecture, en seize citations il présente au contraire au lecteur un fidèle reflet de la variété et de l’abondance du monde réel qui s’offre à l’autrice et à nous quand nous abordons la poésie et les arts en général en passant par l'internet. 



Sans dessus dessous


aborde, pour clore chaque numéro de la revue, l’épineuse autant que centrale question de l’humour en poésie, sous la joyeuse férule, spirituelle et avisée, de Patrick Modolo, fervent adepte de l’Académie Alphonse Allais et de son journal officiel Alphy. L’humour n’est-il pas la façon la plus élégante de critiquer ?



La Page Grise


La Page Grise est le supplément papier de la revue électronique, uniquement disponible sur papier. Comme le dit son responsable, Rémy Drobycheff, alias Air, "la page grise met en lumière des textes qui sans ça resteraient dans la zone grise de la poésie, de par leur format, leur thème et leur finalité. Elle répond au besoin d’une vision non manichéenne de l’édition, entre la revue et les éditions Lpb." 


Conclusion


Déjà, depuis l’année 2000, cela fait 25 ans que La Page Blanche existe. Depuis 2020, année de la diffusion mondiale de l’épidémie du virus Covid 19, la revue Lpb a vu ses effectifs s’agrandir, la revue a changé de responsable, les éditions ont été créées, de nouvelles rubriques sont apparues dans la revue, telles les Zooms, les Figures libres, la rubrique d’humour Sans dessus dessous, la Page Grise, ou ont changé de nom telle la rubrique ‘E-poésie', devenue l'élégante rubrique ‘ Pièces’.

Une nouvelle cohérence est née dans les productions de La Page Blanche grâce à la création du dépôt qui permet d’accueillir les auteurs et autrices invités dans la revue en leur fournissant des pages personnelles auto-administrées grâce à une clef. Un grand pas en avant a été fait, transformant une revue au tirage papier confidentiel en une belle revue que l’on peut commander dans toutes les librairies et transformant le site Lpb en mouvement poétique collectif en ce printemps du XXIème siècle.