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AUTEUR-E-S - Index I

62 - Andreea Buse

Présentation


Questionnaire de LPB


 1/ - Peux-tu indiquer un livre que tu aimes particulièrement ? 


„Vous aimer” de Caroline Bongrand.  


2/ - Peux-tu donner un vers, un mot, que tu aimes ?  


Quelques vers:


„Quel jour sommes-nous

Nous sommes tous les jours

Mon amie

Nous sommes toute la vie.” – Chanson, Prévert.


 Et un mot: firmament.


 3/ - Quelles sont tes lectures habituelles aujourd’hui et comment s’expliquent ces habitudes ?


Je lis beaucoup de la critique littéraire pour ma thèse, la Bible pour mon cœur et de la poésie afin de me ressourcer.  


4/ - Peux-tu citer un support de diffusion de la poésie que tu affectionnes (autre que le livre)?


Les réseaux sociaux.


 5/ - Le monde lit-il toujours et quoi? 


Le monde lit et écrit, il écrit et lit. Une bonne lecture soit-elle poésie ou prose se réécrit toujours dans l’esprit du lecteur.    


6/ - Quel est ton plat préféré ?  


Un bon plateau de fromages.  


7/ - Quelle sont ta musique, ton film, préférés ? 


Toujours Les Nocturnes de Chopin et Interstellar (2014).


 8/ - Peux-tu recommander un site de poésie et expliquer ton choix ?


LPB pour son chaleureux accueil, l’ouverture internationale, l’esprit frais, authentique et innovant. Pro/prose Magazine pour sa soif de connaître, sa profondeur, son énergie exubérante et son website original.


 9/ - Peux-tu parler de tes amours au présent ?


 Je pense que l’amour ne connaît pas la temporalité. On porte toujours avec soi les réminiscences de tel ou tel amour.  


10/ - Dans le cours de ta jeunesse (16-25 ans), quels sont ou ont été tes principaux intérêts intellectuels? 


A 13 ans je publie mes pensées dans le magazine de l’école, alors dès 16 ans jusqu’à 25 je ne fais que poursuivre ma passion pour la lecture et l’écriture. En fait, à 16 ans, lors d’un voyage en Bretagne, à Notre Dames des Naufragés, je ressens la culmination du désir de l’écriture, une telle liberté de faire connaître mon écriture.

  A 20 ans, c’est le début en littérature avec le roman, Iubire la juma’ de preţ (Amour au rabais). https://vivatstudentia.ro/2013/11/andreea-pirsu-cred-ca-exista-cate-o-carte-pentru-noi-toti/  http://aius.ro/21-noutati/iubire-la-juma-de-pret-277?vmcchk=1 . Pendant mes 25 ans je publie régulièrement des articles littéraires dans des revues culturelles comme Mozaicul, EgoPhobia, Actualitatea Literară.

 De même, la passion pour la francophonie ne m’abandonne jamais et je décide de suivre la Faculté de Lettres et parallèlement la Faculté de Droit pour contenter mes parents. Par conséquent, je participe aux concours de traductions littéraires et aux activités organisées par le Lectorat Français et l’Association Dimanche au sein de l’Université de Craiova.


 11/ - est-il nécessaire de produire ?  


Presque organique, une pulsion afin de se (re)créer tel le serpent ouroboros lemniscate, le symbole de l’infini, du cycle de la vie et de la mort. Comme l’ecrivain roumain Marin Sorescu le souligne dans la pièce de théâtre Jonas (1968):  « Maman, je suis très malheureux. Je n’ai pas trop réussi ma première vie... Mais peut-être la deuxième fois, peut-être la troisième fois, peut-être la quatrième fois... peut-être la dixième fois. N’ai pas peur, maman, et donne-moi toujours naissance. »


   12/ - Pour qui écris-tu de la poésie? 


 J’apprécie beaucoup cette question. Le psychanalyste Didier Anzieu affirmait qu’on écrit pour se faire accepter. Cioran disait dans un interview en 1973 avec Christian Bussy qu’il écrivait par misère, peut-être pour adoucir son insouciance d’être roumain comme le dirait son vieil ami, Petru Tutea. De l’autre part, Éric-Emmanuel Schmitt disait qu’il écrit pour rendre la vie meilleure.  En ce qui me concerne, j’écris pour me soulager d’un sentiment, d’une émotion, de moi-même parfois. J’ai commencé à écrire officiellement de la poésie cette année grâce aux Cahiers de Paul Valéry, l’œuvre a libéré ce besoin que je ressentais depuis l’enfance. Petite fille, j’écrivais des rimes enfantines, j’admirais des grandes femmes de l’histoire qui coquetaient avec la poésie comme par exemple, Sissi (l’impératrice Elisabeth de l’Autriche et son admiration jusqu’à obsession pour Heinrich Heine), la poétesse Carmen Sylva (la première reine de la Roumanie, Elisabeta I) ou encore Sapho.  

 Autrement dit, j’écris, par égoïsme, pour moi, pour souffler un peu, mais j’écris surtout pour l’autre pour qu’on regarde ensemble vers la même direction.