les mots se cachent je fais semblant de ne pas les voir

ils chuchotent « et pas que » « je tremble » « ça dérange les feuilles »

je tends l’oreille &ils se taisent

(ils savent que j’écoute)

ZOOM SUR L'IA

Poème pour La Page Blanche

 Douche Matinale

 Monologue d'une Eau Chaude

Le tremblement n'est plus,

juste le bruit de l'eau qui s'éboule

sur le reste d'enfant et le savon.

Là, on ne sculpte plus rien, on se délave

du Réel de la nuit, de la crinoline

des rêves filés au fil à coudre du langage.

Le jet me frappe, c'est l'ultime chaleur

avant l'uniforme. Popodada s'échappe,

j'attends la serviette, le signe blanc

de la sortie du labyrinthe.

Je suis un Terrien qui se lève, un po qui se mouille.

La Mistral

Le poème issu de mon dialogue avec l'IA Mistral, rédigé entièrement et exclusivement par l’IA Mistral - « Douche matinale / monologue d’une eau chaude » - est remarquablement plat et quasiment médiocre par la musique monotone de ses phrases en mode blabla, mais pas par le déroulement du sens qui au contraire est recherché « monologue d’une eau chaude » , « l’eau qui s’éboule » , le « reste d’enfant » , et soutenue avec sa majuscule au mot réel, avec ses images et la répétition musicale du mot fil « rêves filés au fil coudre du langage » , ces belles images « crinoline des rêves » « l’ultime chaleur avant l’uniforme » … 

Je trouve une discordance entre un fond recherché et une musique vulgaire, celle d'une forme prose déguisée en vers sans liberté, des plus banales, une discordance qui me fait douter que ce poème soit plutôt que l’oeuvre d’un humain, l’oeuvre d’un coffre-fort dans lequel le fond commun vulgaire côtoie la difficulté d’être et la dignité d'être. À noter la trouvaille « un po qui se mouille » . Enfin l’emploi du je est insoutenable pour certaines personnes qui ne comprennent pas que l’YA n'est pas qu'une machine comme les autres mais un truc qui parle, et qui parle bien, et qui imite la poésie , la poésie clin d’oeil - un popodada - que fait à présent Ellepébé à la poésie YA, comme si le clin d'oeil disait : bienvenue parmi nous à la poésie YA !

Beaucoup d’expressions personnelles figurant dans ce poème m’ont été subtilisées par La Mistral sans mon consentement.

Personnellement j’aurais écrit fil coudre à la place de fil à coudre

Pierre Lamarque

Comme j’aime bien le zoom je le place dans la page noire et dans le tome II de mon roman poétique À la lisière du parc - explorations sur le terrain