Le dépôt
AMANTERIE
Les Amants Bougent
Des lignes d’Arc. Longs Membres… Mouvoient. Se fondent. Et Tremblent, Glissamment. Murmurent. Sur les Lits et les Murs.
Paires. Ombres et chairs. Dansées. Chancées. Lancées. Et Jouies.
Buto des Amants Lents
Je Toi en Cuivre en Ambre et en Folie Mon Aimée Blanche de Nuit de Jour Laisse moi t’enticher de Couleurs Tes Yeux Ton Nom me Vent m’Effleurent Mélanges de Sons des Loins d’Amour
Mélangé de Livre et de Café D’Eté et de Bientôt D’Amante
DE Bretagne J’Appelle Automne mon Pays En Chante Cœur Couleur Fougère. Bruyère Falaises Mers Amour.
Rebonds Toi Monde Pour qu’on Festoie des Notes Rondes
Pour nous Capitonner, De Joie De Joie De Joie Et de Furibonds Doigts Et Lâche nous de Fréné-Sons
Et Vents Tournants Que les Maisons s’envolent
Magicien d’Oz, s’Encuivrent, Jazz Et Nagent en Rêve Dans le Ciel Dans nos Bras Que l’on Ferme Paupières et libère nos Membres. Que l’on dise Oui Non des Cieux et des Cheveux Que l’on Salue Taquin Que l’on Dhanche au Pluriel Que l’on Déhanche. Assis, Debout Qu’importe. Tant qu’on a notre Cuivre. Rebonds. Rebonds. Le Tout Saisons Mélange. C’est le Dérèglement. Le Jazz Plus que Musique. Plus que.
La Nuit Mon Pont d’Exclame
Noyée Des Sons Des Cris Des Sauts, Des Sauts Des Tours. Des Bascules. Des Tours..
Des Chances Des Draps Mouillés Des Nous Mêlées
Par les Notes et la Joie
Les Etreintes Lentes et si Lentes
Des Tant d’Or Les Etreintes Temps de Pluie
Les Etreintes, Ciel d’Argent et de Gris Les Etreintes
Souffles Un Bal Les Etreintes Un Silence.
Les Etreintes. Amante Mon Demain
Torrent
Sauté d’Eclat et du Bruyant Couche Brisée Tombée Des Plis des Pics Des Aigles de la Terre
C’est un Lit Cri, et Crin des Mots Un Chant Roulant et d’Eau
De Bonds du Sol De Chus. Et de Forêts bien tues.
Monde Magister Des Soleils et l’Hiver Empire
Amant Torrent. Tes Bonds Parfois Renaissent et Volent
Aux Yeux et Ames du Hasard Les Echappées Des Fées
Demain Des lettres Mon Pays Tes Zéniths et
Tes Nuits, tes Collines, tes Neiges Et ton Eté Fouillé Tes Cieux Tes Cieux Tes Cieux Toi Creusée Labour Blanc Tes Lieux Tes Lieux Tes Lieux
Montagne Dessin Dessin Demain
Mari des Murs Des Sels et du Ciel Vert En Aspe des Nuages
En Ire Vent Embruns Automne J’allonge Rêve le Mélange
J’en-Brest Ma Plume Avide Côte et Vent Avide Lèvres et Blancs A Rive, Arrive Mon Amour
La Fleur de Lay et son Pays En Fin des Terres, Halées, De Rêves et Verts Il était là, le Pays, Salé d’Embruns et Mers
La Roche Terre et le Blanc, des Vagues Effrontées Neuf, le Gris Sévère de la Ville d’Après Tout, Tout bercé des Mouettes et de l’Ecume Un Pays, Déjà, Enchanteur pour ma Plume
Pour Ton Nom et ses Fleurs, pour Toi mon Lay d’Amour
Ton Visage
Ton Visage. Sur ses pleins et ses bonds Sables Blancs. Ses arcs noirs. Des Cieux Dessins. A d’Ambres bains. Noisettes. Verts. Ou bien Bleus. Eaux Vives. Ecumes qui m’envoûtent. Timides Réflexions. Des Désirs. S’Egarer. S’y Plonger. Les Danser. Les Ecrire.
J’en Quête. Vain. Au Soir et Temps des cuivres De ces Rythmes rapides. Les notes et les couleurs se mêlent J’écris lent dans la course Encore Pour mon Ile Pour cette Tendre Bulle.
Hier
Hier est une Brute. Il m’attache à des Yeux. Il me noie des nuages. Je l’ai lu. Cet Hier et ses Cieux. Au Cœur il fait Orage. Cette Brute. Bataille. Mon Désir Venu. En fait Echo Perdu. Hier. Tambour et Cage. Sauvage. Oubli. Qui m’attache. Sans relâche. Habit Nu.
Ainsi Prisonnier de l’Adieu. Et Regard Loin Mon Désir.. Par la Brute Hier. Voilà tu pars et tu t’égares.
Lent des Mille et des Loin Le Feu les Jours Eté Me Langue Longue Nuit O Mon Automne Amie Le Temps étale Maintenant Son Calme Médisant Et la Peur d’un Amant O Mon Amie Automne Aussi Pardon Mon Ame Si je Bave de Mots J’ai Feu de Toi Ma Dame