Le dépôt
Supercherie
J'ai
vingt-quatre
balais et la supercherie
d'une superbe chérie
m'attend
au coin de la rue
à l'angle des désirs où le moindre
rêve s'allume en grattant le ciel d'un ongle noir.
Une superchemise pour mes poignées
d'amour perdu
dans la guerre des pâtisseries
l'huile des corps gras
qui s'entredéchirent
loin de l’esquinte solaire
je veux vivre.
Indéfiniment.
Démesurément.
Même si les mares s'assèchent
le deuil des poissons sera comme une arrête en travers de la gorge
et ta bouche
étanchera ma soif.
J’ai
trente et un
tours de terre
je souffle l’opprobre et le sel sur les plaies
vivre comme on meurt d’un manque de nuit
je veux.